Page 38 - Le seul vrai Baptême
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Dans l'Ancienne Alliance, la circoncision était une sorte de carte d'identité qui prouvait l'appartenance
au peuple d'Israël. Mais aujourd'hui, on entre dans le peuple de Dieu, non par un autre rituel de la loi
qui serait le baptême d'eau, mais par la nouvelle naissance engendré par l'Esprit de Dieu selon le bon
plaisir de sa volonté souveraine; c'est à dire par la régénération d'en Haut (Jean. 3:3-8), ou plus
précisément selon l'original «être régénéré dès l'origine», car la nouvelle naissance implique un fait déjà
accompli qui nous donne la foi et l'assurance de notre salut. Ce qui veut dire qu'on ne croit pas pour
naître de nouveau, mais on est nés de nouveau pour croire; inverser cela est inverser l'Évangile et
déformer le salut par la grâce. Ce peuple nouveau, n'est plus un peuple selon la chair, mais un peuple
spirituel. Ce n'est plus une marque charnelle et visible comme la circoncision ou le baptême d'eau, qui
prouve l'appartenance à ce peuple, c'est une marque spirituelle et invisible: le Baptême du Saint Esprit
qui est la Brillante Présence de Christ en nous. Celui qui est sauvé a la certitude d'avoir été Baptisé du
Saint Esprit et d'appartenir au peuple de Dieu. Ce qui veut dire que le baptême d'eau n’a point été
institué par Jésus-Christ qui nous a libéré de tous rituels, de toutes ordonnances, et que le chrétien
peut s’en passer sans qu’il puisse en résulter pour lui aucun inconvénient, il en récoltera seulement des
bénédictions.
LES ERREURS DU SACRAMENTALISME
Définitivement la déviation de la foi réelle la plus répandue est celle qui donne une importance capitale
à des symboles, rituels ou phénomènes religieux qui ont pour but soit la sanctification de celui ou celle
qui en est l’objet, ou pour avoir une reconnaissance d’être membre d’une église ou dénomination
quelconque. Dans plusieurs milieux on confère un caractère sacré aux éléments de ces symboles ou
rituels, l’eau dans le baptême, le pain et le vin dans la Cène, qui frôle l’idolâtrie. Même si plusieurs les
regardent uniquement comme des symboles, on en fait des rituels obligatoires pour devenir membre
d’une église ou pour participer à des fonctions d’un caractère clos réservés uniquement à ceux qui les
ont reçus. Ils sont les moyens par excellence de manipulations au sein des dénominations qui les
utilisent pour justifier leur existence et pour exploiter leurs membres. L’union mystique de la Présence
de Christ est regardée comme s’appliquant de quelques façons, soit aux éléments ou soit au croyants
qui y participent. Ceci est la plus pernicieuse de toutes les erreurs sur la nature de l’union mystique.
Objectivement elle fait de la grâce de Dieu un élément substantiel, ou subjectivement elle prétend
confirmer les bénédictions de la grâce sur le participant qui les regarde seulement comme un symbole
ou un mémorial. Elle a tendance à rendre soit l’église, le ministre ou pasteur, dépositaire de la grâce qui
est transmise soit aux éléments ou à la pratique des rituels. Pour toutes ces raisons et pour plusieurs
autres, nous devons consacrer de la place à ce sujet important.
Inutile de détailler les erreurs et les abominations du Catholicisme Romain – par rapport au
Catholicisme Protestant. Le sacrilège de la Messe et le dieu galette du culte solaire des papistes ont été
reconnus et condamnés par un grand nombre de chrétiens à travers l’histoire. Il s’agit plutôt ici de se
concentrer sur les Moyens de Grâce du Protestantisme qui inclus les deux sacrements ou ordonnances
du Baptême et de la Sainte-Cène nommée aussi le Repas du Seigneur et la Pâque Chrétienne. Bien que
le terme «Moyen de Grâce» est employé par eux dans un sens plus large qui inclus les sacrements ou
les ordonnances, il importe d’affirmer dès le début qu’il existe seulement cinq Moyens de Grâce réels
dans les Écritures: 1) la Parole de Dieu; 2) la foi; 3) la prière; 4) la louange; 5) la communion
fraternelle. Cela dit, le Protestantisme, incluant plusieurs groupes dissidents, ajoutent aux Moyens de
Grâce certains moyens ou pratiques extérieurs par lesquels ils affirment que le Saint-Esprit préserve la
foi. S’il est vrai que le Saint-Esprit engendre et fortifie la foi par les Moyens de Grâce mentionnés ci-
haut, il en advient que ce n’est pas le cas avec le Baptême d’eau et le Repas du Seigneur, tels qu’ils
sont compris généralement. Le concept des sacrements ou ordonnances est une offense
sérieuse à l’union mystique de la Sainte-Présence de Christ en nous, si non un blasphème