Page 33 - Le seul vrai Baptême
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Car cette obéissance à la Loi de devenir "un sacrificateur", impliquait aussi d'être consacré par un rituel
de purification très bien connu des Juifs. Ce rituel fut établi par Moise pour les Lévites, qui furent choisi
ou oint d'entre les tribus d'Israël pour devenir sacrificateur: «Prends les Lévites d'entre les enfants
d'Israël, et purifie-les. Tu leur feras ainsi pour les purifier; tu feras aspersion de l'eau de purification sur
eux.» (Nombres 8 :6,7). Selon la loi, trois choses étaient nécessaires pour qu'un homme soit accepté
comme sacrificateur: 1) Il devait avoir trente ans, et Jésus avait trente ans lors de son Baptême; 2) Il
devait être appelé de Dieu comme le fut Aaron (Exode 28:1), ainsi le fut Jésus (Hébreux 5:4-10): 3) Il
devait être aspergé d'eau par un autre sacrificateur (Nombres 8:6,7), et Jean Baptiste qui avait baptisé
Jésus fut un sacrificateur. Ceci est solidement attesté par le fait que Jean hérita, selon la Loi, le
ministère de son père Zacharie, qui fut transmissible de père en fils (Exode 29: 9; Nombres 25: 13; Luc
1: 5-13). Ainsi comme souverain sacrificateur Jésus avait la pleine autorité de chasser dehors
ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, et d'y enseigner et guérir les malades (Matthieu
21:127), puisqu'il fut Lui-même d'ailleurs le Temple de Dieu (Jean 2:19-21). Lewis Sperry Chafer
(Systematic Theology, Vol.V) nous dit dans sa Théologie Systématique: «Il ne faut pas manquer de
réaliser que Jean fut le fils de Zacharie du rang d'Abia, et que sa mère fut une descendante directe
d'Aaron (Luc 1:5). Jean fut ainsi un sacrificateur de son propre droit... autant qu'il fut le plus grand des
prophètes de l'Ancien Testament, et ce fait est grandement introduit dans son ministère de baptiser.»
Jay E. Adams (Meaning and Mode of Baptism), nous fait remarquer un fait important sur le droit
d'entrer dans le sacerdoce: «En ce qui concerne la question de la descendance ancestrale de Jésus, il
semble y avoir une difficulté à première vue qui n'est pas aisément surmonté. Le droit d'entrer dans le
sacerdoce fut réservé uniquement aux descendants d'Aaron, et nous savons que Jésus n'y était pas; et
qu'il ne fut pas de la tribu de Lévi désignée pour le service dans le temple. Mais le Nouveau Testament
rencontre et surmonte cette difficulté d'une manière qui excite notre admiration. En se référant à
l'Ancien Testament, nous apprenons que Jésus ne fut pas investi dans l'ordre sacerdotale d'Aaron, mais
dans l'ordre de Melchisédech, comme Sacrificateur de son peuple élu (Psaume 110: 4; Hébreux 5: 6).»
Ainsi nous réalisons ces paroles de Jésus qui dit: «Avant qu'Abraham fût , JE SUIS" (Jean. 8:58); car il
était ce Melchisédech, roi de Salem, qui apporta du pain et du vin à Abraham, étant le Sacrificateur du
Dieu Fort, Souverain (Genèse 14:18,19). Ainsi, étant sacrificateur de la lignée d'Aaron, Jean le Baptiste
fut le premier sacrificateur à exercer son ministère en dehors du temple de Jérusalem; proclamant ainsi
par son exemple que le temps d'être libéré de la Loi était à la main. Mais aussi comme sacrificateur, il
prit la forme de son baptême des rituels de purification de la loi; et comme prophète, des
enseignements du prophète Ézéchiel.» La forme de son baptême ou son mode d'application, qui selon la
loi est l'Aspersion ou l'Effusion, contredit radicalement la forme du baptême des sectes les plus
dangereuses du christianisme conventionnel; les Évangéliques. Nous les trouvons chez les Baptistes, les
Pentecôtistes, les Frères ou Darbystes, les Mennonites; ainsi que chez les Mormons, les Adventistes du
Septième Jour, et les Témoins de Jéhovah. Le fait que Jean le Baptiseur baptisait par aspersion ou
effusion pour demeurer en règle avec la loi, et que Jésus fut baptisé de cette manière est incontestable,
étant prouvé par la Parole infaillible de Dieu. Dire que Jésus fut baptisé par immersion fait de Lui un
pécheur qui aurait brisé la loi et conséquemment un faux Messie. Or ceux qui pratiquent
l'immersion font de Jésus un menteur, un profanateur de la loi; et s'attaquent au mode
d'application du sang (l Pierre 1:2) pour la purification des péchés, car "sans effusion de sang il
n'y a pas de pardon" (Hébreux 9:22).

Assez fut dit pour montrer que le baptême d'eau fut un rituel de la Loi, une ordonnance obligatoire et
temporaire qui était relié à la purification des péchés; et qui fut abolie par le sacrifice de Christ pour nos
péchés (Colossiens 2:13,14). Jean le Baptiste lui-même affirme que le baptême d'eau était donné
comme signe à Israël de la venu de Jésus: «Et pour moi, je ne le connaissais point; mais afin qu'il soit
manifesté à Israël, je suis venu à cause de cela baptiser d'eau.» (Jean.1:31). Ce passage est
extrêmement important, car il confirme que le baptême d'eau a servi de signe à Israël tout le
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