Page 42 - Le seul vrai Baptême
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telle position ne se trouve nul part dans la Bible, mais elle contredit catégoriquement le ministère
spirituel ou universel de tous les croyants «d’annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des
ténèbres à sa merveilleuse lumière» (1 Pierre 2:9). Aussi, cela va contraire à l’enseignement de Jésus
qui dit: «Quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre serviteur» (Matt. 20:27). Or, les
ministres accrédités ne sont pas des serviteurs mais des administrateurs. Leur autorité
administrative n’est donc point légitime mais usurpatrice. Les premiers disciples n’avaient
aucune accréditation d’une université ni d’un séminaire, et pourtant ils baptisaient plusieurs personnes
(Jean 4:1,2). Nous ne disons point ceci pour légitimer le baptême d’eau que nous savons aboli, mais
pour condamner ceux qui dominent sur la foi des fidèles (1 Pierre 5:2,3). Nous ne sommes point appelé
à la servitude mais à la liberté, ne laissez donc personne dominer sur votre foi par la ruse des
accréditations, car le simple disciple vaut plus que tous les administrateurs prétentieux qui
s’établissent comme médiateurs de la grâce de Dieu. Ils sont accrédités des hommes et non de
Dieu, mais «nous avons reçu l’onction de la Brillante Présence de Christ qui nous enseigne toutes
choses, et en laquelle il n’y a point de prétentions» (1 Jean 2:27).

b) Le Repas du Seigneur:
Selon le concept des religions chrétiennes, le baptême doit précéder la participation au Repas du
Seigneur. Encore une fois on se retrouve avec des prétentions accréditées qui veulent nous imposer
une déviation sérieuse par rapport à la foi. On prétend que le Repas du Seigneur, nommé aussi la
Sainte-Cène, l’Eucharistie, la Sainte-Communion, la Pâque Chrétienne, autant que le baptême, est une
institution et un commandement de Dieu institué par le Seigneur Jésus, et qu’il doit demeurer en usage
jusqu’à la fin des temps. Plus que le premier, ce sacrement ou ordonnance est d’un caractère sectaire
qui divise le peuple de Dieu. En effet, selon eux, les personnes qui désirent recevoir le pain et le vin
doivent être premièrement baptisés d’eau par immersion avant d’être admises à la Table du Seigneur,
car il paraît qu'on y sert des cornichons dans le repas. Certains vont jusqu’à dire que le Baptême d’eau
et la Sainte-Cène sont des moyens de justification et de rémission des péchés, et de ce fait ils ne
considèrent point qu’ils font parties de la loi, mais qu’ils sont le pur Évangile. Tandis que d’autres n’y
voient qu’un symbole ou un mémorial qui confirme et fortifie la foi des participants. La subtilité de la
légitimation du Repas du Seigneur se trouve dans l’affirmation qu’il remplace la Pâque juive. Néanmoins
toutes ces prétentions, il en advient que la Sainte-Cène a été célébré par Jésus et ses disciples à
l’intérieur de la Pâque juive, et que cette célébration fut un rituel issu de la loi qui faisait parti de
l’Ancienne Alliance. Ceci est indéniable et dire le contraire serait de le pure folie, si non un manque
sérieux de discernement par rapport à la vérité. Il est abhorrant de voir tant de chrétiens qui se disent
libérés sous la grâce, continuellement s’obstiner à vouloir se remettre sous la servitude des
ordonnances de la loi.

Sous la loi, la Pâque est liée avec l’élément central de l’agneau pascal. Le pain sans levain était mangé
avec des herbes amers et l’agneau, et fut consacré par son caractère prophétique qui trouvait son
accomplissement en Jésus-Christ qui est «le pain du ciel» (Jean 6:32-35) et «l’Agneau de Dieu» (Jean
1:29). Toute la cérémonie de la Pâque était une célébration qui anticipait la venue du Messie pour le
rachat des péchés de son peuple. En d’autres mots, la Pâque était une cérémonie prophétique et
vicariale, prophétique car elle annonçait la venue de Christ, vicariale car Christ nous inclus en son
sacrifice expiatoire sur la croix où il est mort comme notre substitut. En ce sens, le pain rompu et le vin
(non du jus de raisin) représentaient le corps brisé du Seigneur et son sang versé. Cette cérémonie
pascale était désigné uniquement pour le temps de la loi. En aucune façon elle anticipait une continuité
sous la grâce pour se reproduire dans un mémorial symbolique. Les représentations du corps et du
sang de Christ, même au moment où le Seigneur et ses disciples participèrent à la Pâque, étaient
uniquement des anticipations du drame de la croix qui était pour se produire le lendemain de leur
célébration prophétique. Jésus n’a jamais ordonné l’observation d’un rituel de la loi à perpétuité comme
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