Page 96 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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à quelqu’un d’autre présent dans l’Église, le don non moins
miraculeux de l’interprétation.
3) Ce qui était dit en langues devait obligatoirement être
interprété. Il ne pouvait en aucun cas s’exercer sans son
complément explicatif (v. 28). De plus, il y avait obligation
de s’assurer qu’il y avait un interprète dans l’assemblée
AVANT de commencer à parler en langues et non après: "...
s’il n’y a pas d’interprète, qu’on se taise". A la lumière de
ces quelques précisions, on s’aperçoit que les Corinthiens
eux-mêmes étaient loin du modèle divin. Aujourd’hui plus
qu’alors, ces textes sont écartés avec la plus grande
désinvolture.
4) Une autre pratique, qui elle aussi était anti-
biblique, c’était de prier ou de chanter tous ensemble
en langues. L’interprétation, même si elle était envisagée,
devenait impossible dans le brouhaha qui en résultait.
C’était, encore là, une façon de faire que Dieu réprouvait par
un terme fort: le désordre. Son Saint-Esprit ne pouvait pas
produire le contraire de ce qu’Il ordonnait. Et qu’ordonnait-Il
? Voici la réponse:
"En est-il qui parlent en langue ? Que deux ou trois au plus
parlent, chacun à son tour et que quelqu’un interprète" (v. 27).
Arrivés à ce point de notre étude, si on additionne les
entorses faites à l’enseignement divin, on constate déjà
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