Page 98 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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mais  que  c’était  une  traduction  du  cœur  !  C’était  donc

               n’importe quoi laissé à la fantaisie d’un pseudo-interprète.

               Ce n’est là, ni ce que la Bible dit, ni ce qu’a enseigné Donald Gee,

               le  maître  à  penser  du  pentecôtisme  qui  affirme  que


               l’interprétation  était  bel  et  bien  une  traduction.  Un  autre,  pour

               essayer de se sortir de cette situation embarrassante, m’a dit que

               l’interprétation  n’était  pas  la  traduction  de  ce  qui  était  dit  en

               langue, mais la réponse du ciel à ce qui venait d’être dit ! On est

               ici en pleine divagation. L’Écriture est délibérément foulée aux


               pieds, cette Parole qui précise (v. 16), que les actions de grâces

               en  langues  devaient  être  interprétées  de  telle  sorte  que  l’on

               comprenne "CE QUI EST DIT" afin que l’auditoire puisse marquer

               son accord et faire siennes ces actions de grâces en disant: il en

               est ainsi, amen !




               Un  autre  responsable  charismatique  a  osé  me  dire  qu'un  seul

               parler  en  langues  pouvait  engendrer  plusieurs  types  différents

               d'interprétation ! Si je comprends bien, c'est comme un semis de

               froment qui, à la récolte, donnerait aussi du maïs, de l'orge et du


               tournesol sans que le fermier s'en étonne. Peut-on s'attendre à ce

               qu'une  chatte  donne  naissance  à  des  chiots,  des  chatons  et  de

               poussins  ?  Et  personne  ne  s'indigne  quand,  dans  le  domaine

               spirituel,  UN  parler  en  langue  engendre  plusieurs  types

               d'interprétation  ?  Existerait-il  un  darwinisme  charismatique  et








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