Page 24 - Le seul vrai Baptême
P. 24
d'autres observances traditionnelles, comme le lavage (en grec: le baptême) des coupes, des cruches
et des vases d'airain.» (Marc 7: 4). Luc nous dit du pharisien qui avait invité Jésus à dîner : "Le
pharisien vit avec étonnement qu'il ne s'était pas lavé (en grec : baptisé) avant le repas" (Luc 11 : 38).
Il est clair que la purification à laquelle Jésus aurait dû procéder selon le pharisien, ne se faisait pas par
immersion. En fait, "baptiser" signifie simplement laver, nettoyer, et tous les synonymes qui en suivent,
sans que l'on précise par quel mode: laver: abluer, ablutionner, absterger, aiguayer, arroser, baigner,
bassiner, blanchir, débarbouiller, décharger, décrasser, décrotter, dégraisser, délaver, délayer,
détacher, déterger, disculper, doucher, échauder, effacer, enlever, essanger, étuver, excuser, faire,
frotter, guéer, innocenter, justifier, lessiver, lotionner, mouiller, nettoyer, passer, purger, purifier,
radier, récurer, réhabiliter, relaver, rincer, sablonner, savonner, se nettoyer, se revancher, toiletter,
vendre, venger.
En fait, comme nous avons déjà vu, les mots "baptiser" et
"baptême" avaient aussi chez les Juifs un sens ritualiste. Ils
désignaient les diverses lustrations ou purifications prescrites
par la Loi. Celles que les Juifs avaient instituées par la suite
n'étaient pas conforme avec la loi et marquaient une sérieuse
discordance avec l'obéissance exigé par les règles établies.
Ces purifications comportaient non seulement des des
aspersions et des effusions, mais aussi des immersions,
toutefois ce fut uniquement des immersions partielles comme
«tremper son doigt dans le sang du sacrifice» et cela toujours
dans le but de faire des aspersions (Lévitique 4:6). Il n'y a
aucune preuve d'immersion totale du corps dans l'eau,
même pas dans le cas de Naaman (2 Rois 5:14), car le terme
Hébreu TÂBAL porte aussi les notions de «tremper» et de
«mouiller», en plus que son cas n'a aucun rapport avec les
rituels de purifications de la loi tel que pratiqué par les
sacrificateurs. Il faut considérer aussi que le peuple Hébreu
était dans le désert où l'eau était très rare et très précieuse.
Celui qui en aurait pollué pour faire des immersions totales
aurait été frappé de mort sur le coup. Il n'est pas nécessaire
d'immerger son corps dans l'eau pour se laver, et cela est
évident, ce qui contredit fortement la fausse notion des
cornichons évangéliques. Or ce sont ici les «doctrines des
baptêmes» et les diverses "ablutions" dont parle Hébreux 6:2
et 9:10. Le verbe "baptiser" ne précisant pas le mode de
KATADUÔ purification ou de lustration, Jésus aurait dû, s'il avait voulu
exiger que le baptême se fasse par immersion, en employer
Dictionnaire Grec-Français de J. un autre, celui de «kataduô» par exemple, qui est le vrai
Planche, pg. 670
terme pour ce mot (voir colonne de gauche). Si le Seigneur
Jésus n'a pas utilisé le vrai terme pour immerger, il avait
surement une raison pour le faire. Il indiquait par cela tout
simplement que l'immersion n'était pas le vrai mode du
baptême et que lui-même n'a jamais été baptisé de cette
façon, car il aurait été coupable d'avoir brisé la loi et ses
ennemis, qui étaient nombreux, n'auraient pas manqué de
l'accuser pour cela.
L'insistance des "évangéliques" s'explique facilement, du fait qu'ils ne conçoivent le baptême que
comme un symbole qui devint rapidement une idole de par leur obsession orgueilleuse opiniâtrée. A.
Kuen, le grand cornichon Baptiste, écrit: "Pourquoi Dieu attache-t-il tant d'importance à la forme? C'est