Page 40 - Saisissante realite du peche
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La procédure de la tentation est clairement montrée dans
l’Écriture. Le discours entre la femme et le serpent dans Gen.
3:1-6 n’est pas un discours externe mais interne. L’Écriture
affirme clairement que la tentation vient de l’intérieur: «Mais
chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre
convoitise» (Jac. 1:14). Il est donc inutile de chercher à mettre le
blâme sur un serpent mythique ou un ange déchu imaginaire afin
d’échapper à notre responsabilité pour le péché. Le raisonnement
subtil de la femme planta le germe du doute dans son cœur en
questionnant les bonnes intentions de Dieu, suggérant que son
commandement empiétait sur la liberté et les droits de l’homme.
La réponse de la femme, lorsqu’elle ajouta au commandement ce
que Dieu n’avait pas dit - «vous ne toucherez point» - indique
que le germe du doute avait pris racine en elle. Son raisonnement
rusé ajouta alors les germes de l’incrédulité et de l’orgueil en en
déniant que la transgression du commandement produirai la
mort. Il insinuait ainsi que le commandement provenait d’un but
égoïste en Dieu pour retenir l’homme dans la servitude. Son
esprit de raisonnement affirma qu’en mangeant du fruit de
l’arbre, ils deviendraient comme Dieu. Ces expectations
d’indépendance et de pouvoir portèrent la femme à considérer
longuement le fruit de l’arbre, et plus elle le considérait plus il
devenait désirable. Finalement son désir d’indépendance la
maîtrisa et elle mangea de son fruit, et elle en donna à son mari
qui en mangea lui-aussi.
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