Page 35 - Saisissante realite du peche
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pouvait  seulement  faire  valoir  ses  droits  en  rencontrant  la

               condition  de  l’Alliance  des  œuvres,  se  sépara  volontairement  de

               Dieu et agit comme s’il possédait certains droits sur Dieu. L’idée

               que le commandement de Dieu enfreignait ou plutôt empiétait sur


               les  droits  de  l’homme,  semble  avoir  été  présente  dans  l’esprit

               d’Ève  lorsqu’elle  répliqua  au  tentateur  en  ajoutant  ces  mots

               «vous ne le toucherez point» (Gen. 3:3). Elle voulait évidemment

               souligner le fait que le commandement n’était pas raisonnable. En

               partant  de  la  présupposition  que  l’homme  avait  certains  droits


               contre  Dieu, il  alloua  ce  nouveau  centre d’existence  qu’il  trouva

               en  lui-même,  d’opérer  contre  son  Créateur.  Ceci  explique  son

               désir  d’être  comme  Dieu,  ainsi  que  ses  doutes  des  bonnes

               intentions  de  Dieu  qu’il  donna  dans  son  commandement.  Des

               éléments naturels variés peuvent être distingués dans ce premier


               péché. Dans l’intellect il se révéla comme l’incrédulité et l’orgueil,

               dans la volonté comme le  désir d’être  comme  Dieu,  et  dans les

               affections  comme  une  satisfaction  malsaine  de  manger  le  fruit

               défendu, de faire ce qui est interdit. Tous ces éléments révèlent

               la  présence  d’un  esprit  de  rébellion  raffinée  dans  le  cœur  de


               l’homme.



               3-  LE  PÉCHÉ  OU  LA  CHUTE  OCCASIONNÉ  PAR  LA

               TENTATION:

               La  tendance  générale  est  que  la  chute  de  l’homme  fut


               occasionnée par la tentation du serpent qui planta dans l’esprit de
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