Page 83 - Les jours de Noé et du Déluge
P. 83

83

«Quoi! Dieu aurait dit...» Le grain du doute venait d'être semé et
l'ambition prit ses racines. L'être humain persista dans son
raisonnement fallacieux, cherchant obstinément à le justifier, et
prit un choix d'être responsable de ses actions, ce qui en fait un
ennemi de la souveraineté de Dieu. En d'autres mots il déclara
son indépendance de Dieu en se faisant maître de son destin. Il
s'agissait donc de prendre un choix pour soi-même plutôt que de
s'en remettre à Dieu. Ce fut le fruit défendu qui porta des
conséquences désastreuses pour toute l'humanité de ce temps et
pour tous les temps, car le poison du doute et de l'ambition avait
teinté son sang et son âme fut déchue de la grâce, c'est à dire il
fut chassé du jardin d'Éden. On voit ainsi que le péché originel est
l'indépendance et que son désir est la source de toutes les
déviations dans la nature humaine qui depuis ce moment est
complètement déchue. Le seul moyen d'en être délivré est de
redevenir complètement dépendant de Dieu, et cela est impossible
à l'être humain à cause du choix qu'il a prit et qui a contaminé sa
nature humaine une fois pour toutes. Il fallait que Dieu vienne
lui-même dans une nature humaine semblable à la nôtre, mais
sans contamination, afin de verser son sang pur et libre de toutes
pollutions. Dans un sens on peut dire qu'il s'agit d'une
transfusion de sang spirituelle, car il faut à l'être humain un
nouveau sang et un nouveau cœur, ainsi qu'un esprit nouveau
pour être sauvé (Ézéchiel 36:26).
   78   79   80   81   82   83   84   85   86   87   88