Page 259 - La Bible Authentique quelle version ?
P. 259

contraire à la foi chrétienne réelle, débute par l'exercice du libre
choix dans une préférence résolue pour un seul manuscrit
(Vaticanus) qui est numériquement insignifiant en comparaison de la
masse imposante des évidences contenues dans tous les manuscrits,
anciens comme tardifs, ainsi que dans toutes les anciennes versions
et citations des Pères.

Or, dans sa base, une "théorie" n'est qu'une connaissance
spéculative qui ne peut être vérifiée par aucun fait; c'est à dire une
"hypothèse" par laquelle on "suppose" quelque chose qui ne peut être
prouvé, et qu'on "assume" être vrai pour justifier ce qu'on ne peut
comprendre, et par laquelle on arrive à une "conclusion" absolue de
ce qu'on a imaginé et qu'on impose comme la vérité. Ceci est la
procédure par laquelle les apostats de la Critique Textuelle prétendent
restaurer le texte sacré du Nouveau Testament. La spéculation et non
la foi est la source de son existence, l'imagination et non la Révélation
est sa vérité, la conclusion et non l'Inspiration est sa règle de
restauration. Bref, tout le système est complètement antichrétien
et entièrement diabolique.

Selon Hort, la corruption commença très tôt à laisser sa marque sur
"la tradition". La précision absolue dans la transcription du texte ne
fut pas considérée, et les copistes se ressentaient libre de modifier ou
de prolonger le texte par des additions ou des supposées corrections.
Il est à remarquer que par le terme "tradition", Hort signifie le
Codex Vaticanus, et conclut que le type de texte contenu dans le
Texte Reçu s'écarta librement de cette "vrai tradition" à partir de

                                                             257
   254   255   256   257   258   259   260   261   262   263   264