Page 260 - La Bible Authentique quelle version ?
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l'Église Syriaque d'Antioche vers le quatrième siècle, pour se rendre de
l'Est vers l'Ouest dans la Version en Vieux Latin ou Vestus Itala. Ce
serpent venimeux déduit comme conséquence, que le témoignage
du Texte Reçu ne doit pas être considéré. Ainsi il dit: "Les seuls cas
dans lesquels ont peut donner de la considération au témoignage de ce
type de texte, sont dans les omissions". En d'autres mots, les lectures
dans le Texte Reçu qui ne se trouvent pas dans le Codex Vaticanus, ne
peuvent point être considérées comme des témoignages valides. Si
nous poursuivons cette logique insensée à sa conclusion, nous
pourrions dire: "plus un texte a des omissions, plus il est considéré
pur"; c'est à dire qu'une feuille blanche qui ne contient rien, a plus de
valeur qu'une feuille écrite. C'est exactement cela que propose le Dr.
Hort, car à partir d'une feuille qui ne contient rien, il reconstruit à sa
façon ce qu'il "assume" être la Parole de Dieu.
Pour donner du poids à sa théorie, Hort "spécule" qu'une révision fut
faite dans la texte Syriaque à Antioche vers les années 300 et 350; ce
qui, selon lui, donna naissance à la célèbre version de la Peshitta dont
le texte supporte le Texte Reçu. Il n'a aucune preuve de ceci, mais il
est conscient que sa suggestion portera du poids à cause de la
renommée de son érudition. En d’autres mots, Hort était un
menteur et un manipulateur professionnel. Ainsi nous dit Kenyon:
"Hort admit ouvertement que l'ancienne littérature chrétienne ne contient
aucune mention d'une telle révision; il ne cherche point à lui assigner
aucun auteur spécifique, sauf une référence à peine suffisante de la
"possibilité" d'une recension faite par Lucien sur la Septante Grecque".
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