Page 226 - La Bible Authentique quelle version ?
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correspondance de ce professeur qui contenait une sélection des
lectures du Codex Vaticanus, comme preuve de sa supériorité sur
le Texte Reçu Grec". Mais Érasme refusa ces lectures, car il
considéra que la masse des évidences qui supportaient le Texte Reçu
fut fidèle et précise.

L'histoire de la découverte du Codex Sinaiticus par Tîschendorf, nous
indique la joie de ceux qui s'opposèrent au Texte Reçu. Grand fut le
contentement des agitateurs qui manigançaient dans le but de former
une nouvelle révision de la Bible, lorsqu'ils apprirent que le Sinaïticus
était similaire au Vaticanus et différait grandement de la King James.
Le Dr. Middle nous dit que cette découverte favorisa l'agitation pour
une révision.

Nous avons déjà confirmé, avec preuves à l'appui, que le Codex
Sinaïticus est le frère du Vaticanus. Ainsi tous les problèmes
sérieux que présente le Sinaïticus, sont les mêmes problèmes que
présente le Vaticanus. Donc les traducteurs de la King James
étaient pleinement conscients des variantes de ces manuscrits
lorsqu'ils les rejetèrent. Les déclarations suivantes du Dr. Kenrick,
évêque Catholique de Philadelphie, supportent la conclusion que les
traducteurs de la King James étaient conscient des lectures des Codex
Aleph, A, B, C, D, dans les endroits où ils diffèrent du Texte Reçu et
les dénoncèrent. Kenrick publia en 1849 une traduction de la Bible
Catholique. Je cite de sa préface: "Depuis que les célèbres manuscrits
de Rome, d'Alexandrie, de Cambridge, de Paris, et de Dublin furent
examiné... un jugement fut obtenu en faveur de la Vulgate. A la

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