Page 225 - La Bible Authentique quelle version ?
P. 225

furent très bien connues, non seulement aux traducteurs de la King
James, mais aussi à Érasme de Rotterdam et conséquemment à
Lefèvre d'Étaples et à Olivetan d'où nous avons la Bible de l'Épée, la
Genève, la Martin, et l'Ostervald. Un des ennemis du Texte Reçu,
Alexandre Souter (The Text and Canon of the New Testament), nous
fait remarquer que le Codex Vaticanus se trouvait dans la
bibliothèque du Vatican depuis l'an 1481. Bruce citant Sir Fredrick
Kenyan, mentionne qu'Érasme recevait d'un de ses collègues à
Rome, des lectures du Vaticanus qu'il rejeta, les considérant
comme fallacieuses. En plus, nous sommes dits par Ottley dans son
"Manuel de la Septante", que l'Ancien Testament du Vaticanus fut
imprimé vers l'an 1587 par le pape Sixte-Quint, qui publia aussi une
édition officielle de la Vulgate Latine revue sur cet ancien Codex
défectueux: "La troisième grande édition, connue comme "la
Sixtine", fut publié à Rome en 1587 sous le pape Sixte V...
Substantiellement, la Sixtine donne le texte de "B" (Vaticanus)... Elle
servit de base à la plupart des éditions de la Septante (LXX) pour
trois siècles". Remarquons encore une autre fois qu’il n’y a aucune
différence entre la Septante, le Vaticanus, et le Sinaiticus, ils sont
tous le même texte qui provient de l’Hexaple d’Origène d’Alexandrie.

Bissell nous informe dans son «Origine Historique de la Bible», que si
Érasme l'aurait voulu, il aurait pu obtenir une copie de ce
manuscrit. Mais ceci ne fut toutefois pas nécessaire, car Érasme
entretenait une correspondance avec le professeur Paulus Bombasius
à Rome, qui lui faisait parvenir autant de lectures variées qu'il
désirait. Kenyan nous indique, "qu'en 1533, Érasme reçut une

                                                             223
   220   221   222   223   224   225   226   227   228   229   230