Page 56 - La Parole était AVEC Dieu
P. 56
déterminants parmi les ennemis de Dieu au sein de la politique et
de la religion, ils le sont encore de nos jours. Dans le Grec, lorsque
l'article « tou » se trouve entre les mots Fils et Dieu, il n'indique pas
une distinction ni une filialité, mais une amplification qui met
l'emphase sur le sujet pour indiquer son genre unique, se traduisant
ainsi «le Fils, l'unique Dieu» ou encore «le Fils, Dieu même», ce qui
nous indique que le Fils est le Messie, le Dieu unique manifesté dans
la chair pour le salut de son peuple, ceux qu'il a élus depuis avant la
fondation du monde pour partager avec lui sa gloire éternelle.
Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement
l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions.
L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire
littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, le
Dieu unique», ou encore «le Fils, Dieu même». Ainsi nous
comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, le Dieu
unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine
de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que
Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le
Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu,
c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était
blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un
Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient
détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs,
ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et
ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était leur
54