Page 72 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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étaient édifiés dans les limites de ce que le signe voulait dire et
rien de plus. Cette idée toute neuve pour eux leur disait, sous
forme de signe, que l’Esprit de Dieu était répandu sur "toute
chair, toute langue" et que, ô mystère, les païens faisaient
désormais partie d’un même corps et partageaient les mêmes
promesses (Eph. 3.6).
VIII. Si la vision s’est répétée trois fois pour Pierre, une fois le
message bien compris, il était inconcevable qu’il en cultivât
encore la recherche pendant le reste de son ministère. De même
le parler en langues est rapporté trois fois en Actes 2, 10,
19 et jusqu’à ce que l’Église, alors apostolique et judéo-
chrétienne, l’ait bien compris et pas au-delà. Car si les
langues et ce qu’elles signifient doivent être encore recherchées
de nos jours, le même principe doit s’appliquer à la vision d’Actes
10. Il faut les rechercher tous les deux. Mais QUI dans l’Église
d’aujourd’hui, composée de peuples, de tribus, de nations et de
langues, QUI a encore besoin de savoir à coups de signes répétés
que l’Esprit de Dieu est répandu sur tous les peuples, nations,
tribus et langues ? Ainsi, la vision des animaux impurs et le signe
des langues disaient exactement la même chose à CE PEUPLE
juif, en état de non-croyance par rapport à cette vérité, que
l’accès au Dieu d’Israël était libre, et que surtout l’entrée dans le
corps de Christ était désormais ouverte aux étrangers et aux
barbares dont les langues étaient miraculeusement parlées par le
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