Page 68 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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de Christ..." (Eph. 3.8). Tous, hélas ne partageaient pas cette
glorieuse conviction. Leur irréductible opposition allait les exposer
au terrible baptême de feu: "... eux, qui sont les ennemis de tous
les hommes, qui empêchent de parler aux païens pour qu'ils
soient sauvés, en sorte qu’ils ne cessent de mettre le comble à
leurs péchés. Mais la colère de Dieu (qu’ils ont souhaitée aux
autres) a fini par les atteindre" (1 Thess. 2.15-16). Ces langues
étrangères, annonciatrices d’un si grand Évangile, signe d’une
alliance nouvelle et mondiale, allaient devenir pour eux des
langues porteuses de jugement. La colère de Dieu allait les
embraser comme la paille que l’on brûle au feu (Mat. 3.12).
La Vision de Pierre
C’est Pierre, le croyant incrédule, qui va nous donner une preuve
irréfutable et décisive que c’était bien cela la nature de la non-
croyance ou défiance que visait le signe des langues. Dieu va lui
donner un autre signe, identique au parler en langues, et
pareillement adapté à son besoin. Quoique ayant vécu la
Pentecôte, expérimenté le don et donné par inspiration divine une
explication dont la portée le dépassait autant que pour Caïphe les
paroles prophétiques qu’il avait dites concernant la mort
rédemptrice de Jésus (Jn 11.51), Pierre se dérobait encore devant
cette grande vérité qu’il avait proclamée sans la comprendre tout
à fait: "je répandrai de mon Esprit sur toute chair", c’est-à-dire
sur les Juifs et les non-Juifs. Le triste épisode de Galates 2.11-14,
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