Page 76 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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Plus d’une fois, j’ai constaté à quel point l’intelligence spirituelle
de certains chrétiens était obscurcie sur ce point de doctrine.
Récemment, j’ai fait l’expérience suivante: à trois amis
nouvellement convertis et d’un assez bas niveau d’instruction, j’ai
lu deux fois lentement le récit de la vision de Pierre. J’ai refait la
même chose avec trois enfants qui avaient, l’un huit ans et les
deux autres neuf ans. Je leur ai ensuite demandé ce qu’ils avaient
compris. Avec quelques hésitations bien excusables, ils m’ont
donné la réponse correcte ainsi résumée: "Pierre a compris qu’il
pouvait aller parler du salut aux étrangers". Or, il faut relever que
dans ce récit d’Actes 10, l’expression très évocatrice de "langues
d’étrangers" ne se trouve même pas, et cependant le message a
été reçu cinq sur cinq par des simples. Il faut noter que dans
l’expression "langues étrangères" la notion des étrangers et de
leur langues se trouve écrite en toute lettre, Or, des gens, parfois
des universitaires, qui se targuent d’être, plus que d'autres,
conduits, éclairés et animés par l’Esprit de vérité, ces gens, dis-
je, sont comme empêchés de voir dans le signe dont ils se
réclament que, comme celui de Pierre, il voulait dire: à tout
étranger, à toute langue, en un mot: "A toute chair !". Cela se lit
sans loupe et se comprend sans explication. Ainsi, des petits
enfants inconvertis et des nouveaux convertis à
l’instruction limitée, ont compris ce que la vision signalait
à Pierre, mais des "baptisés dans l’Esprit" sont incapables
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