Page 67 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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surtout pas les étrangers, tandis que Dieu, Lui, veut que de tous
les hommes il y ait des sauvés (1 Tim. 2.4). Cette nouveauté
(pour les Juifs), Paul la redira sous une autre forme à Tite. Il lui
rappellera de dire et d’enseigner que la grâce de Dieu est une
source de salut pour tous les hommes (Tite 2.11). Cela n’allait
pas de soi pour les nouveaux Jonas du Nouveau Testament. Il a
fallu un surdoué, un homme de l’envergure de Paul pour saisir
cette vérité rapidement, et de sa trempe pour leur tenir tête à
tous, même à Pierre (Gal.2.5). Il faudra que Paul emploie le
pistolet à répétition pour les convaincre. Entre eux et les
étrangers, ils avaient élevé une sorte de mur de Berlin. Paul abat
ce mur de la honte surmonté de miradors théologiques, d’abord
en parlant devant eux et par le Saint-Esprit les langues de ceux
qui étaient de l’autre côté du mur, mais encore en leur
enseignant que Christ est la paix pour ceux qui sont des deux
côtés du mur. Il leur dit que «des deux, Il n’en a fait qu’un et
qu’Il a renversé le mur de séparation, l’inimitié; qu’Il s’est créé en
Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en les
réconciliant avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix
et en détruisant par elle l’inimitié; qu’il est venu annoncer la paix
à ceux qui étaient loin (les païens) et la paix à ceux qui étaient
près (les Juifs), car par Lui les uns et les autres ont accès au Père
dans un même Esprit» (Eph. 2.11-17). Alléluia ! Avec extase Paul
s’écrie: "C’est à moi, le moindre de tous, que cette grâce a été
accordée d’annoncer aux païens les richesses incompréhensibles
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