Page 69 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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où il "s’esquiva et se tint à l’écart des païens", est là pour nous le
rappeler si c’était encore nécessaire. Pour l’envoyer chez
Corneille, le centenier étranger, Dieu dut vaincre la résistance de
son incrédulité car, comme il le dit si bien en Actes 10:28, "...il
est défendu à un Juif de se lier à un étranger et d'entrer chez lui".
Cela nous est rappelé longuement aux chapitres 10 et 11 du livre
des Actes. Quelle était la signification de cette nappe descendant
du ciel et pleine d’animaux impurs d’après la loi de Moïse et que
Pierre n’aurait jamais touchés ? Cela représentait tout ce qui
n’était pas Juif, c’est-à-dire tous les peuples aux langues
étrangères. On ne s’imagine pas un seul instant que ce signe dut
convaincre quelqu’un d’autre qu’un Juif, car eux seuls devaient
être amenés à quitter cette incrédulité spécifique et à ne plus
considérer comme impurs des gens et leurs langues que Dieu
tenait pour purs au point de les parler par son Saint-Esprit. Le
don des langues avait exactement la même signification. Pierre, à
cause de son judaïsme, avait cette tendance naturelle vainement
héritée de ses pères (1 Pi. 1.18), à ne pas croire à la vocation des
païens, aussi avait-il besoin de cette vision-signe. De même les
autres Juifs (déjà sauvés ou qui allaient entrer dans cette
nouvelle alliance) avaient également besoin d’un signe qui disait
la même chose. Ce signe en langues étrangères, comme la triple
vision de Pierre, leur apprenait que le salut était pour
"quiconque", pour "toute chair", pour "toute langue". Si nous
avons bien dit que la vision de Pierre et le parler en langues
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