Page 53 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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EXEMPLE III. Le péché s’est installé à demeure dans la vie de
cet homme. Il en est conscient mais il fait bon ménage avec lui. Il
se juge au moyen du parler en langues et dit avec soulagement:
"Si l’Esprit continue à s’exprimer par moi, c’est qu’Il ne me
désapprouve pas, pas assez en tout cas pour ôter ses paroles de
ma bouche". Ce qui frappe ici, c’est que le jugement de soi à la
lumière de la Parole de Dieu (1 Cor. 11.28,31) est remplacé par
un signe qui accrédite auprès d’un croyant ce que la Bible
condamne.
Ces trois exemples ne sont qu’un échantillonnage démontrant que
presque tout l’enseignement et la pratique des frères
pentecôtistes pivote autour d’un signe que Dieu aurait donné
pour les croyants et leur usage personnel. Qu’en dit l’Écriture ?
Elle enseigne précisément le contraire: LES LANGUES SONT UN
SIGNE NON POUR LES CROYANTS MAIS POUR LES NON-
CROYANTS (1 Cor. 14.22). La contradiction est totale et le
dérapage qui s’ensuit ne l’est pas moins, car c’est la doctrine elle-
même qui est ici prise en défaut. Que de fois des croyants ne se
sont-ils pas réjouis avec d’autres croyants du signe qu’ils avaient
reçu. Que de fois ne m’a-t-on pas dit et redit (et jamais rien
d’autre ne m’a été dit sur ce point) que le parler en langues était
pour le croyant le signe initial ou évident du baptême du Saint-
Esprit. Or, le Saint-Esprit Lui-même s’en défend énergiquement
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