Page 54 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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quand Il nous dit que c’était "UN SIGNE POUR LES NON-
CROYANTS".
Un quatrième exemple viendra compléter les trois premiers. Le
frère Untel exerce son don des langues en privé, sujet sur lequel
nous nous étendrons plus longuement au CHAPITRE 6. Le bien
qu’il dit en retirer pour lui-même, n’annule en rien l’obligation qui
a été imposée par le Saint-Esprit, celle de mener l’usage de ce
don à terme, à savoir : servir de signe aux INCROYANTS. Mais
où sont les incroyants quand il n’exerce ce signe que
devant lui-même et devant Dieu ? Si un évangéliste, lui aussi
détenteur d’un charisme destiné à d’autres incroyants, exerçait
son don en privé, n’ayant que lui seul pour auditeur, au moment
de l’appel au salut il ne ferait signe qu’au croyant qu’il est et
manquerait la cible. De même, dans le cas du charisme des
langues, le Saint-Esprit s’explique on ne peut plus clairement : la
cible à atteindre, ce n’est pas les croyants mais les incrédules
(J.N. Darby).
Que l’on nous comprenne bien; nous ne mettons pas en doute le
baptême du Saint-Esprit ni la réalité historique du parler en
langues. Nous posons simplement une double question: 1) Quel
esprit anime ceux qui attribuent au signe dont nous venons de
parler, une fonction que le vrai Saint-Esprit dément de la façon la
plus formelle ? 2) De quel esprit peuvent bien avoir été baptisés
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