Page 52 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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EXEMPLE I. Cet homme encore jeune et converti, entra dans
cette seconde expérience spirituelle. Sous la pression de
circonstances familiales très difficiles, il se refroidit quant à son
premier amour pour le Seigneur (Apoc. 2.4) et perdit tout contact
avec sa communauté. Il était hanté intérieurement par la crainte
d’être rejeté par Dieu. Il s’essayait de temps en temps à la
glossolalie et comme cela marchait, il en éprouvait un grand
apaisement. Il en déduisait que Dieu ne l’avait pas abandonné.
(Déjà on voit que son parler en langue prenait la place de la foi
qui est seule "l’assurance des choses que l’on espère et la
démonstration de celles qu’on ne voit pas" (Héb. 11.1). Selon lui,
ce don l’aurait gardé du suicide. Ce signe lui montrait que lui, le
croyant, était encore dans la foi. En fait il se servait de son don
pour se faire signe à lui-même. C’était donc un signe pour le
croyant qu’il était.
EXEMPLE II. Les épreuves ne manquaient pas à ce chrétien :
ennuis de santé, contretemps et assauts dans la famille. Sa foi
était fortement prise à partie. Ce qui l’a tenu debout c’est, selon
ses dires, sa prière quotidienne en langue. Comment ne pas voir
qu’ici aussi, c’est le signe qui remplace la foi car, "ce qui triomphe
du monde, c’est notre foi" (1 Jn 5.4). Une fois encore, le signe
s’adressait à un croyant.
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