Page 58 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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Il suffit donc de découvrir la nature de l’incrédulité qui leur était

               commune  à  tous.  Nul  n’est  besoin  de  faire  appel  à  Sherlock

               Holmes, à Maigret ou à Colombo. Pour autant que l’on connaisse

               l’esprit qui animait les Juifs, tant convertis qu’inconvertis, on tient


               le fil d’Ariane qui va nous conduire tout droit à la solution. C’EST

               DANS  LA  NATURE  MÊME  DU  SIGNE  QUE  L’ON  DÉCOUVRE  LA

               NATURE DE LEUR INCRÉDULITÉ. Le signe, comme c’est écrit, se

               rapportait aux langues étrangères, c’est-à-dire aux étrangers par

               rapport  aux  Juifs,  ou  aux  dialectes  étrangers  par  rapport  à


               l’idiome  araméen.  Le  signe  dénonçait  ou  corrigeait  leur  non-foi

               envers ceux qui parlaient des langues étrangères à la leur, c’est-

               à-dire  les  païens.  Le  signe  des  langues  était  approprié  à  cet

               extraordinaire  événement  de  la  Pentecôte  qui  était  l’entrée  des

               gens  aux langues  étrangères  dans  l’Église  qui  naquit ce  jour-là.


               Le parler en langues était la proclamation mise en signe de cette

               grande vérité. Dieu a inauguré ce jour-là un nouveau peuple, un

               nouveau corps composé de gens qui parlaient l’hébreu et de gens

               qui parlaient les langues étrangères à l’hébreu, à savoir des Juifs

               et  des  païens  auxquels  Il  va  donner  une  nouvelle  identité


               spirituelle:  l’Église,  corps  de  Christ,  dans  lequel  on  ne  compte

               plus en termes de Juifs ou Grecs, Scythes ou Barbares, circoncis

               ou  incirconcis  (Col.  3.11).  Or,  c’est  précisément  à  cela  que  les

               Juifs  ne  voulaient  pas  croire.  Non  seulement  ils  étaient  "...

               ennemis  de  tous  les  hommes,  empêchant  de  parler  aux  païens


               pour  qu’ils  soient  sauvés"  (1 Thess. 2.16),  mais  il  y  avait  plus




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