Page 236 - Les jours de Noé et du Déluge
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marins, d'animaux polaires et d'animaux tropicaux... . Sur les
hautes montagnes et dans les mers profondes, nous trouvons
d'innombrables signes d'un grand bouleversement ancien.". Le
caractère universel d'un désastre préhistorique et la disparition
apparemment inexplicable d'espèces entières, a été commentée
par Charles Darwin, à la suite des recherches zoologiques qu'il a
effectué pour "L'ORIGINE DES ESPECES". Il écrivait: "L'esprit, ne
peut s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais pour
détruire ainsi des animaux grands et petits, en Patagonie du Sud,
au Brésil, sur la Cordillère du Pérou, en Amérique du Nord jusqu'au
détroit de Béring, il a fallu que toute la base du globe terrestre soit
secouée.". Ces indices sont exactement ceux qu'on s'attendrait à
trouver, après la chute d'une immense voûte de vapeur d'eau. Les
régions polaires furent brusquement plongées dans un état de gel
intense les animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout
près périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient ailleurs
furent ensevelis en très grand nombre, sous des amas de terre et
des débris. Ces faits ne peuvent s'expliquer ni par une mort
naturelle, ni par noyade normale, ni par la mort à la suite d'une
maladie. Ils ne deviennent compréhensibles que dans la
perspective d'un déluge universel, accompagné d'un changement
de climat quasi instantané.

S'il y a eu un déluge universel, on peut s'attendre à ce que le
souvenir d'une telle catastrophe se soit longtemps conservé parmi
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