Page 228 - Les jours de Noé et du Déluge
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Orient, mais nous avons la preuve archéologique qu’aucun
déluge n’a recouvert toute cette région entre 5000 avant J.C.
jusqu’à l’époque d’Abraham.

En fait, nous disposons de séquences culturelles ininterrompues
s’étalant entre 9500 jusque 3000 avant J.C. et jusqu’au temps des
patriarches et même après. Les données empiriques de la
géologie, de la glaciologie et de l’archéologie, interprétées
par la quasi-totalité des scientifiques qualifiés dans ces
domaines nous attestent clairement qu’aucune inondation
n’a recouvert le globe ou même tout le Proche Orient depuis
11 000 ans. Il y a tant de ressemblance entre le récit biblique du
déluge et le récit mésopotamien que des théologiens «
conservateurs » comme Alexandre Heidel, Merril Unger,
Donald Wiseman, John Walton et d’autres en ont conclu que
le récit du déluge remonte à une tradition commune à propos
du même déluge. Ceci signifie que si nous pouvons localiser le
déluge mentionné dans les récits mésopotamiens, nous
aurons localisé le déluge biblique. En travaillant à partir
d’inscriptions et de la liste des rois sumériens, on peut dater
sommairement le Noé sumérien: Ziusudra, qui vivait dans la ville de
Shuruppak en environ 2850 avant J.C. Ceci est en accord avec la
seule inondation mésopotamienne qui a laissé des traces en trois
endroits simultanément (Shuruppak, Uruk et Kish). Un nombre
conséquent de spécialistes du Proche Orient Ancien en ont
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