Page 229 - Les jours de Noé et du Déluge
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donc conclu que ce déluge est probablement celui dont il est
question à la fois dans les récits biblique et mésopotamiens.
L’historien Jack Finegan écrit: Puisque dans la tradition
sumérienne, Shuruppak était la seule ville dominante et que Kish a
été la première après, il est probable que l’inondation attestée à
Suruppak entre le Jemdet Nasr et les premières périodes
dynastiques (et à Uruk et à Kish au même moment) est le déluge
historique dont on s’est souvenu si longtemps après. Il est daté
environ en 2900 avant J.C..

Il est donc plausible que le déluge mésopotamien en 2900
avant J.C. soit la base historique du récit biblique. La théorie
d’un déluge mésopotamien est la seule qui puisse expliquer
pourquoi aucune autre histoire de déluge n’est aussi proche que le
récit biblique que les récits mésopotamiens. C’est aussi la seule
théorie du déluge qui s’accorde avec la description biblique des
sources de l’eau du déluge comme étant des sources d’eau douce.
Il y a donc une base objective pour un déluge biblique réel.
Pourquoi ai-je qualifié mon article de « tout juste » local ? La
réponse est qu’aucun déluge réel, ni le déluge de 2900 avant
J.C., ni celui de la mer Noire, ni la fonte de calottes
glaciaires en divers endroits ne correspondent étroitement à
la description biblique du déluge. Les théories d’un déluge local
ne correspondent pas au récit biblique sur des aspects secondaires,
tels que la durée d’une année et la destruction de tous les oiseaux
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