Page 115 - Aberrations trinitaires du dieu à trois faces
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derniers temps, ni n'en veulent-ils car ils ne veulent pas
déloger des principes d'une orthodoxie stagnante qui a
causée tant d'afflictions à la foi réelle et biblique d'un grand
nombre. Par la suffisance des Écritures provient le poids de
la preuve selon laquelle le dogme de la Trinité n'a aucune
base scripturaire. Luther a détruit le toit de l'église papiste,
disait l'un des chrétiens du temps de la Réforme, Calvin les
murs, nous, nous détruisons les fondations. Ces fondations,
ce sont la théologie nicéenne non scripturaire et
l'autoritarisme constantinien. Il est temps de revenir au vrai
christianisme, celui de l'amour de la vérité, de l'autorité des
Écritures et de son inspiration perpétuelle.

D - DÉRISION DE LA TRINITÉ
Un principe de la Réforme était que l'Écriture seule est
source de vérité (Sola Scriptura). Ni pape, ni tradition, ni
magistère humain… ne peuvent lui être opposés. Ce principe
était alors révolutionnaire. Mais depuis lors ? En fait, ni
Trinité, ni « deux natures », ni « sainte mère de Dieu », ne
figurent spécifiquement dans les Écritures. Un seul Dieu
en trois personnes. C’est, nous assure-t-on, le dogme
fondamental de l’Église catholique et protestantes ainsi que
des sectes dites Évangéliques. La certitude en est

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