Page 39 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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- un besoin pressant a été révélé en langue et une délivrance
adéquate y a répondu, etc.
La source est intarissable. De tels témoignages, rapportés
avec aplomb, conditionnent les auditeurs, les néophytes
surtout, au point de les prémunir contre toute découverte
ultérieure de la vérité. Nous développerons plus longuement le
sujet des expériences au CHAPITRE 9.
2. Le deuxième moyen c’est d’escamoter le texte, comme l’a dit
ce pasteur, en ne retenant pas cette pensée trop dérangeante.
C’est ce que faisaient les rabbins avec le CHAPITRE 53 d’Ésaïe
lors de la lecture méthodique de la loi et des prophètes dans les
synagogues. Quand ils arrivaient à la fin d’Ésaïe 52, ils sautaient
à Ésaïe 54 ! J’atteste qu’en plus de trente ans de contacts,
d’entretiens, de débats, d’échanges fraternels et de collaboration
avec les milieux concernés, ce texte a toujours été
soigneusement évité. Dans son livre en anglais"Vingt et une
raisons pour parler en langues", Godron Lindsay (à ne pas
confondre avec Hal Lindsay), à sa onzième bonne raison dit que
c’est pour parler à Dieu, et élude sans autre le gênant "ne parle
pas aux hommes". Ce "silence" accrédite l’idée que l’un et l’autre
sont également bons.
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