Page 34 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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plus de trente années de contacts étroits avec eux et après
avoir épousé certaines de leurs idées, j’ai bien été forcé
d’admettre qu’il y avait sur ce point un désaccord flagrant avec ce
que dit la Parole de Dieu. Je me suis d’abord incliné devant son
autorité, puis je suis passé à une vérification plus poussée sur le
terrain. A des frères bien ancrés dans leur conviction, j’ai
plusieurs fois posé la question: Quand, dans votre Église, un
parler en langue est interprété, de quoi s’agit-il ? Je ne posais pas
la question parce que je ne connaissais pas la réponse, mais pour
avoir, de leur propre bouche, une réponse nette qui ne laissait
aucune place à l’ambiguïté. Sans aucune exception, les réponses
allaient dans le sens de ce que j’avais toujours constaté: c’est
une parole d’encouragement, ou une prophétie, ou une
exhortation, ou même une évangélisation. Cela s’adressait
forcément aux auditeurs présents, aux hommes, et c’était, par
voie de conséquence, en totale contradiction avec le Saint-Esprit
qui a dit au contraire: "Celui qui parle en langues, ne parle pas
aux hommes". En bref, l’exercice d’un don qui n’est pas
conforme à l’Écriture ne peut pas venir de l’Esprit de Dieu
mais plutôt, comme ils le disent si justement à propos de
leurs frères charismatiques, d’un esprit étranger. Après
avoir reçu les réponses que je viens de rapporter, je faisais voir à
mes interlocuteurs ce qu’en disait la Bible. Certains étaient
comme effondrés devant ces paroles limpides qu’ils n’avaient
jamais vues ou qu’on leur avait toujours cachées. Les plus
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