Page 298 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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pas un mot d’hébreu, s’est mis à le parler par l’Esprit et que
cela fut compris par un de ses collègues. Et voilà tout un
parterre de gens sérieux qui applaudit à cette "orthodoxie"
biblique. En supposant que l’incident raconté soit vrai (ayant
été témoins de tant de faux rapports dans ce domaine, nous
nous permettons de douter de la véracité du fait) nous
sommes en présence d’une contrefaçon toute cousue de
gros fil blanc.
1. D’abord, le don a été reconnu et compris par un croyant
déjà convaincu de l’offre universelle du salut. Outre le fait
que le signe ne lui apprenait plus rien, il était en complète
contradiction avec le Saint-Esprit qui précise que le signe
était pour les non-croyants.
2. Le don des langues, tel qu’il était enseigné et pratiqué
dans le Nouveau Testament, était tout sauf de l’hébreu. En
effet, les langues parlées par l’Esprit y sont définies comme
étant ÉTRANGÈRES ou BARBARES, c’est-à-dire autres que
l’hébreu. Maintenant, qui étaient ces étrangers ou ces
barbares ? Il n’y a qu’une seule réponse possible: les non-
Juifs. Il va de soi qu’aucun païen n’avait besoin d’être
convaincu que les Juifs pouvaient avoir accès à Dieu puisque
c’était Dieu qui envoyait ces Juifs pour leur annoncer le salut
! Le signe était donné pour que les Juifs comprennent
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