Page 293 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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remettre les Corinthiens sur les rails. Ils l’utilisaient à tort et
à travers comme Samson sa force herculéenne qui lui venait
aussi de Dieu. Champion de la classe biberon, premier prix
d’infantilisme tels les Corinthiens (1 Cor. 14.20), il en usait
et en abusait à des fins personnelles et charnelles. Dieu ne
l’a pas empêché de se servir de la force qu’il lui avait
donnée, mais il ne l’avait pas reçue pour s’en servir comme
il le faisait. De même, Paul a apporté un sérieux rectificatif
aux erreurs corinthiennes, mais tant que le don était encore
de saison, il ne pouvait empêcher qu’on l’exerçât avec à-
propos. Mais quand il devenait inapproprié, comme par
exemple en l'absence d'interprète, Paul empêchait de
parler en langues, donnant alors l'ordre de se taire (1
Cor.14:28). Il en était du don des langues comme du
don de rédaction des livres du Nouveau Testament.
Paul aurait pu dire qu’il écrivait plus d’épîtres que les autres,
et même que tous les autres ensemble. Comme pour les
langues, il signale l’existence d’écrits douteux (2 Thess.
2.2), mais il n’empêchera ni Jean, ni Pierre, ni Luc, ni
personne d’autre d’écrire les vrais. Toutefois, continuer à en
écrire aujourd’hui, ou continuer à contrefaire le don des
langues alors que ces deux dons ont cessé, cela se définit
par une expression: faux et usage de faux.
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