Page 297 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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Saint-Esprit le dit en 1 Corinthiens: "... à ce peuple", et que
le plus élémentaire bon sens empêche de le comprendre
autrement, il faut y ajouter deux autres considérations. La
première, déjà mentionnée au CHAPITRE 3, rappelle que les
12 fois où l'expression CE PEUPLE se rencontre dans le
Nouveau Testament, elle ne désigne qu'Israël. La seconde,
c'est qu'en Romains 9.4, il est dit que c’est aux Juifs
qu’appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le
culte, les promesses, les patriarches. C’est pour eux d’abord
que le Sauveur était venu. Les apôtres étaient Juifs; au
début, l’Église était entièrement juive; tout, y compris la
proclamation du salut, était entre des mains juives. Or, les
mieux disposés d’entre eux, Pierre le premier, se seraient
bien gardés de partager la Bonne Nouvelle avec des
étrangers (Act. 10.28) qu’ils classaient, eux et leurs langues,
comme étant barbares. Parler par l’Esprit dans ces langues
détestées, plus la vision de Pierre, ont été les deux signes
par lesquels Dieu voulait convaincre ce peuple du caractère
universel de l’évangile. Par ces moyens Dieu triomphait de
leur réticence à l’annoncer aux autres peuples. La
compréhension de cette vérité ne pouvait aller que dans le
sens Juifs-païens et jamais dans le sens païens-Juifs ou
païens-païens. Voici un exemple du plus parfait contre-sens
qu’on puisse trouver. Un certain magazine très branché sur
"l’expérience" a rapporté qu’un pasteur français ne sachant
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