Page 56 - ORIGINE BIBLIQUE DE L'HOMME
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a nudité ici, c'est de la nudité de l'âme et non de celle du
corps qu'il s'agit. Aussi le mot «honte» ou «buwsh» dans ses
nuances porte la notion de «relâchement» ou «de ne pas se
retenir». En plus, nous savons que le mot «femme» n'est
pas la femelle de l'espèce, mais la nature humaine même,
l'existence charnelle de l'être humain à laquelle son être
est épousé, c'est à dire «unie dans une alliance
indissociable». Dans ce sens ce mot pourrait se traduire par
«épouse», mais une telle traduction ne rendrait pas justice à
toute la richesse de sa signification dans l'Hébreu. Ainsi le texte
Hébreu original de Gen. 2:25 peut se traduire ainsi: «Or
l'humanité dans son existence charnelle étaient doublement rusé,
et ils ne s’en relâchaient point.» Rappelez-vous maintenant que
dans le texte Hébreu original il n'y a pas de division en
chapitres et en versets, ce qui veut dire que le sujet du
chapitre 2 procède sans interruption dans le chapitre 3 qui
l'élabore davantage. En regardant de cette façon vous
obtiendrez la réelle identité du serpent.
Rédigé par Moïse sous la direction de l'Esprit de Dieu, le récit du
jardin d'Éden est nul autre que l'histoire de l'assurance du
salut en Jésus-Christ, présenté sous les aspects d'une
riche symbologie qui émerveille nos cœurs et nos âmes.
Ayant obtenu cette révélation glorieuse, Moïse avait parlé du
Seigneur Jésus bien avant que celui-ci s'incarne en ce monde:
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