Page 73 - Les jours de Noé et du Déluge
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la nature humaine dans une de ses caractéristiques très
particulière. Moïse utilise un jeux de mot ici entre «arowm»
(Genèse 2:25) traduit à tort par nudité, et «aruwm» (Genèse 3:1)
qui signifie «être subtil ou rusé». Or le premier terme ou «arowm»
provient du mot «aram» qui signifie «subtilité», et de même le
deuxième terme ou «aruwm» provient de la même source et signifie
exactement la même chose. S'il y a nudité ici, c'est de la nudité de
l'âme et non de celle du corps qu'il s'agit. Aussi le mot «honte» ou
«buwsh» dans ses nuances porte la notion de «relâchement» ou «de
ne pas se retenir». En plus, nous savons que le mot «femme» n'est
pas la femelle de l'espèce, mais la nature humaine même,
l'existence charnelle de l'être humain à laquelle son être est
épousé, c'est à dire «unie dans une alliance indissociable». Ainsi le
texte Hébreu original de Genèse 2:25 peut se traduire ainsi: «Or
l'humanité dans son existence charnelle étaient doublement rusé,
et ne s’en relâchaient point.» Rappelez-vous maintenant que dans
le texte Hébreu original il n'y a pas de division en chapitres et en
versets, ce qui veut dire que le sujet du chapitre 2 procède sans
interruption dans le chapitre 3 qui l'élabore davantage. En
regardant de cette façon vous obtiendrez la réelle identité du
serpent.

Rédigé par Moïse sous la direction de l'Esprit de Dieu, le récit du
jardin d'Éden est nul autre que l'histoire de l'assurance du salut
en Jésus-Christ, présenté sous les aspects d'une riche symbolique
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