Page 247 - Les jours de Noé et du Déluge
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envers les Écritures distingue le croyant de son homologue du
monde: «Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez
vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui
qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils
parlent d'après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous
sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui
n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous
connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.» (1 Jean 4:4-
6).

La question très spirituelle du jugement de Dieu sur un monde
d’impie n’échappe nullement au rejet de l’homme naturel qui se
détourne du seul vrai Dieu. Le rejet de l’enseignement sur le
déluge de Noé. Dans la deuxième épître de Pierre, nous avons déjà
fait remarquer l’attitude négative de l’être humain envers la réalité
du déluge de Noé. Pierre affirme d’ailleurs les paroles suivantes:
«sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des
moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres
convoitises... Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent
autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de
l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde
d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole,
les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu,
pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.» (2
Pierre 3:3-7). La prophétie biblique déclare donc que les impies
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