Page 48 - LE CHRISTIANISME CELTIQUE
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d’Iona, qui alors était connu des Scots comme la “Holy
Island” (L’île Sainte). Il passa ses derniers jours là, en
priant et en conseillant les autres missionnaires. Quand il
sentit que la mort était proche, il s’est fait porter par ses
hommes à l’église, où il rompit le pain de communion avec
eux. Trop faible pour se déplacer plus loin, il se coucha fi-
nalement sur le sol froid et humide de l’église pour accueil-
lir la mort. Comme ses frères se pressaient autour de lui, il
essaya de lever sa main droite pour les bénir, mais sa force
était parti. Donc, l’un des frères a soulevé la main de Co-
lumba pour lui, et avec beaucoup d’effort, Columba bénit
les autres hommes. Ensuite, il ferma les yeux et rejoint Pa-
trick au paradis.
Columbanus remplace Columba après sa mort
Un autre “petit-fils” spirituel remarquable de Patrick fut le
missionnaire irlandais, Columbanus (Columbán en Irlan-
dais). Un grand homme chaleureux à la chevelure flam-
boyante et des taches de rousseur, il était un jeune
contemporain de Columba. Pendant des années, il avait
travaillé dur en Irlande, fondateur de différentes commu-
nautés religieuses et prêchant un Évangile sans compro-
mis. À cette époque, les chrétiens de tout l’Empire romain
visitaient l’Irlande en raison de sa réputation de sainteté.
Ces visiteurs révélèrent à Colomban les tribus germani-
ques païennes de l’Europe qui n’avaient pas encore enten-
du l’Évangile. Bien qu’il fût maintenant dans la quarantai-
ne, Colombanus pria longuement pour ces personnes per-
dues. Discernant la main de Dieu, lui et douze autres
hommes résolurent de leur apporter le christianisme au-
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