Page 122 - L'apostasie au Quebec
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l'Esprit Saint, quel outrage ne constituera pas la réalité horrible de
l'apostasie (cf Héb.10.29) «de quel pire châtiment pensez-vous que
sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui
aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été
sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce?». Si Jésus-Christ
pouvait menacer Jérusalem, incrédule et rebelle, que le temple dont
les Juifs se glorifiaient serait laissé désert, (Matt. 23:38), vide de la
présence du Dieu saint, il est impossible de concevoir que le Saint-
Esprit cohabite avec l'apostasie et que sa puissance s'y manifeste
en grâce. Le retour contre nature, dans une société christianisée,
des philosophies, religions et pratiques païennes — dont le centre
opérationnel est une légion d'esprits immondes dans la sphère
invisible du coeur tortueux de l'homme — nous montre que nous
sommes probablement entrés dans le crépuscule du temps de la
grâce et que le monde est mûr pour la moisson et la vendange dont
parle (Apoc. 14:14-20). «Je regardai, et voici, il y avait une nuée
blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un
fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main
une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant
d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille,
et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson
de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa
faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. Et un autre ange
sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille
tranchante. Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de
l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille
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