Page 119 - L'apostasie au Quebec
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«Ils  blasphémèrent  le  nom  de  Dieu...  et  ils  ne  se  repentirent  pas

               pour  lui  donner  gloire.»  (v.9.  cf  11,  21).  Sous  l'apostasie  de  ces

               sectes  qui  préfèrent  leur  libre-choix  à  la  Souveraineté  de  Dieu,  le

               mal  n'est  plus  réversible.  On  ne  peut  plus  inverser  le  sens  de  la

               marée.  Hébreux  6:4  à  8  et  10:26-31  nous  atteste  solennellement

               "un  point  de  non-retour"  pour  des  individus  qui  rejettent


               sciemment, malignement et définitivement la vérité de l'Évangile en

               se justifiant par leurs oeuvres ou leurs choix personnels: «Car il est

               impossible...  qu'ils  soient  encore  renouvelés  et  amenés  à  la

               repentance,  puisqu'ils  crucifient  pour  leur  part  le  Fils  de  Dieu  et

               l'exposent à l'ignominie.» (6:4-6, cf Héb 10:26-27). Cette vérité peut,

               dans une grande mesure, s'appliquer aussi à une société comme la

               nôtre,  où  l'abandon  délibéré  de  Dieu  s'affirme  de  jour  en  jour  —

               dans  le  domaine  de  la  foi  et  de  l'Éthique  —  où  un  massif

               mouvement de défi à ses lois et à ce qu'Il a institué pour le couple,

               la famille, la cité, l'Église, prend l'allure d'un "tumulte" universel, cf

               Ps 2:1. «Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées

               parmi  les  peuples?»  N'oublions  pas  que  notre  culture  est  entrée

               dans  un  moule  qui  la  prépare  à  accueillir  l'Antichrist  —  l'homme


               "sans  loi"  par  excellence,  le  Pape  ou  l'ANOMOS,  c'est  à  dire

               l'Autocrate — et que lorsqu'il sera là tous les habitants de la terre

               l'adoreront, «ceux dont le nom n'a pas été écrit, dés la fondation du

               monde,  dans  le  livre  de  vie  de  l'Agneau,  qui  a  été  immolé.»  (Apoc

               13:8). A l'exception des élus, gardés par la puissance de Dieu et par

               la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps (1 Pi.

               1:5)  —  c'est-à-dire  pour  le  glorieux  avènement  du  Seigneur  —
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