Page 126 - L'apostasie au Quebec
P. 126
bataille où l'on rencontre l'ennemi. Si, par la persécution, il agit
comme un lion, il sait aussi user de ruse et, comme un serpent, se
glisser partout pour séduire, pour manipuler, pour tenter et pour
semer la discorde. Sur ce front-là, le combat ne cesse jamais. Et le
côté tragique de cette situation, c'est le fait que l'ennemi a déjà un
pied dans la vie des chrétiens Québécois et d'ailleurs qui lui ont
donné asile.
Dans le combat, il est nécessaire de démasquer l'ennemi, mais
surtout de se munir des armes utiles. Or le chrétien dispose d'une
armure complète décrite dans les versets 10 à 18 du chapitre 6 de
l'épître aux Éphésiens. Il a aussi la promesse de son Sauveur qui
lui dit: «Ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde» (Jean 16: 33).
Si nous ajoutons foi à cette promesse, la victoire remportée par le
Christ nous est attribuée: «C'est ici la victoire qui a vaincu le
monde, savoir votre foi» (1 Jn. 5:4). A nous de nous tenir assez près
de Jésus, dans la vigilance et la prière, ayant soin de revêtir
l'armure complète de Dieu, nous fortifiant dans la grâce, dans le
Seigneur et dans la puissance de sa force (2 Tim. 2:1 et Éph. 6:10).
La lutte du chrétien serait une lutte inégale, à notre détriment, si
nous étions seuls dans ce combat. Mais nous sommes du côté de
celui qui a déjà vaincu. Notre cher Sauveur est un Berger fidèle; Il
garde et protège ses brebis élues. Notre responsabilité est, par sa
puissance, de rester sous sa conduite sans nous laisser séduire par
les appâts de l'ennemi. «Soyez sobres, veillez: votre adversaire le
diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant
124