Le Texte traditionnel

des Saints Évangiles

Justifié et établi

 

PAR FEU,

John William Burgon, B.D.

Doyen de Chichester

 

Arrangé, complété et édité par

Edward Miller, M.A.

 

Mises en pages par

Jean leDuc et Alexandre Cousiner

Avril 2024

WYKEHAMICAL PRÉBENDIER DE CHICHESTER RÉDACTEUR EN CHEF DE LA QUATRIÈME ÉDITION DE DR. SCRIVENER’S « Plain Introduction to the Textual Criticism of the New Testament » (Introduction simple à la critique textuelle du Nouveau Testament) ; et auteur de « A Guide to the Textual Criticism of the New Testament »

πᾶσι τοῖς ἁγίοις ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ

Phil. i. 1

Londres

George Bell et ses fils Cambridge : Deighton, Bell and Co.

1896

 

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CONTENU.

PRÉFACE

INTRODUCTION.

Critique textuelle sacrée — introduite par Origène — s’établit d’abord dans la quatrième et avant la huitième siècles — nouvel essor après l’invention de l’imprimerie — enfance — enfance — jeunesse — naissante maturité — Texte traditionnel non identique au texte reçu

CHAPITRE I.

Motifs préliminaires.

§ 1.

Importance du sujet — Besoin d’un nouveau progrès et d’une franchise dans l’investigation.

§ 2.

La critique textuelle sacrée différente de la critique profane — le Nouveau Testament attaqué dès le début.

§ 3.

Vaincre la Providence — des conditions uniques et une masse écrasante de preuves.

§ 4.

Autorité de l’Église — l’aveu de Hort — l’existence et la descendance du Texte reçu.

§ 5.

La question, l’une des nombreuses contre quelques-unes, — l’argument de l’antiquité du côté de quelques-uns, c’est pratiquement une prétention à la subtilité Divination — Impossibilité de compromis

CHAPITRE II.

Principes.

§ 1.

Deux grands volets d’enquête — Collecte des preuves — Utilisation des preuves.

§ 2.

Multiplication providentielle des copies, ordinaire et lectionnaire — des Versions — des citations patristiques.

§ 3.

Similitude entre les onciales ultérieures et cursives — surestimation des onciales les plus anciennes — Copie la classe de preuves la plus importante — mais pas aussi vieux que les premières versions et les premiers Pères.

§ 4.

Recherche des lectures des autographes — la meilleure est attestée, la lecture authentique — besoin d’épreuves ou de notes de vérité — sept proposées.

§ 5.

La simple ancienneté d’une autorité ne suffit pas — mais l’antiquité est un principe des plus importants.

§ 6.

« Lectures diverses » : une expression trompeuse — Brevet de corruption en B et א — quatre preuves que leur texte, et non le texte traditionnel, a été fabriqué — Erreur de Scrivener en supposant qu’il faille chercher les vrais textes dans les onciales les plus anciennes — leur désaccord constant les uns avec les autres — l’appauvrissement de certains critiques

CHAPITRE III.

Les Sept Notes de la Vérité.

§ 1. Antiquité.

Le témoignage le plus ancien, probablement le meilleur — mais pas le seul arbitre.

§ 2. Nombre.

Il y a beaucoup d’erreur dans le fait que les témoins doivent être pesés, pas comptés. — utilisé pour défendre le très petit nombre contre le très grand nombre — le nombre est nécessairement une note de vérité puissante, mais pas la seule — Héb. iv. 2.

§ 3. Variété.

une grande aide pour le nombre — divers pays — divers âges — pas de collusion — Saint-Matt. x. 8.

§ 4. Poids, ou respectabilité.

Les témoins doivent être (1) respectables — (2) Les manuscrits ne doivent pas être des transcriptions les uns des autres — (3) Les témoignages patristiques ne doivent pas être copiés — (4) manuscrits d’un archétype = entre un et deux exemplaires — (5) toute collusion altère le poids — (6) Une version l’emporte sur n’importe quel manuscrit isolé. — (7) aussi un père — le poids d’un seul manuscrit doit être déterminé par des caractéristiques particulières.

§ 5. Continuité.

valeur de la tradition ininterrompue — Affaiblissement des abîmes plus petits — Conséquence fatale de l’abîme admis de quinze siècles.

§ 6. Contexte.

a) Contexte de signification — 1 Corinthiens xiii. 5 — b) Contexte des lectures — S. Matt. XVII. 21 — XI. 2-3 et saint Luc vii. 19 — cohérence dans le contexte immédiat

§ 7. Preuves internes.

CHAPITRE IV.

Les manuscrits du Vatican et du Sinaï.

§ 1.

Les sept Anciennes Onciales — une certaine compréhension nécessaire entre les deux écoles — dialogue avec un étudiant biblique — l’antiquité supérieure de B et א une présomption raisonnable qu’ils sont les plus purs — mais près de 300 ans les séparent des autographes — rien ne prouve que leur archétype était beaucoup plus ancien qu’eux — en contradiction avec le témoignage des Versions et des Pères, qui sont pratiquement beaucoup plus anciens — toute excellence supérieure dans leur texte n’est que l’opinion d’une école contrebalancée par l’autre — Éditions de Mai de B — Antiquité, nombre, variété et continuité contre cette école — poids aussi — Texte traditionnel pratiquement plus ancien — preuve que le texte de B et א a été dérivé du texte traditionnel, et non l’inverse — recensions alléguées pas de preuve du contraire — ni * l’amalgame ne s’est avéré malsain — leur désaccord l’un avec l’autre prouvé par des passages.

§ 2.

Saint Jean v. 4 — Saint Luc xi. 2-4.

§ 3.

Les « Marie » des Évangiles.

§ 4.

Jona et John.

§ 5.

Les exemples ci-dessus sont typiques — notre appel aux seuls faits

CHAPITRE V.

L’antiquité du texte traditionnel.

I. Témoignage des premiers Pères.

§ 1. Témoin involontaire du Dr Hort.

bien qu’il ait nié l’antiquité du Texte traditionnel – aucun examen détaillé de la théorie du Dr Hort n’a été envisagé dans ce traité didactique — son aveu que nous avons la période de l’Église depuis saint Chrysostome — poussé à étiqueter les preuves de ces siècles de l’épithète malheureuse de « Syrie » — en introduisant dans l’histoire ses « recensions fantômes » — des faits, pas de la théorie.

§ 2. Témoignage des écrivains anté-Chrysostome.

deux examens de toutes leurs citations des Évangiles — la fiabilité de leurs écrits sur ce point — beaucoup de leurs citations ne peuvent pas être utilisées — liste générale — proportion de 3 : 2 pour le texte traditionnel — verdict de ces auteurs sur trente passages d’essai — proportion de 3 : 1 — validité de ces listes — les erreurs de Hort et d’autres à l’égard des Pères séparés — l’antiquité de la corruption, quoique subordonnée, est également établie — liste des premiers déposants traditionnels — Traditionnels postérieurs — occidentaux ou syrio-bas-latins — alexandrin — leçons de ces groupes

CHAPITRE VI.

L’antiquité du texte traditionnel.

II. TÉMOIGNAGE DES PREMIÈRES VERSIONS SYRIAQUES.

L’essor surprenant du christianisme en Syrie — faiblesse des arguments de Cureton en faveur de l’antiquité supérieure du Curetonien — pas aidé par l’hérétique Codex de Lewis — l’idée d’un Peshitto de la Vulgate fondée sur un faux parallèle — retracé jusqu’au Ve siècle par l’usage universel du Peshitto par les nestoriens, les monophysites, les chrétiens de Saint-Thomas et les maronites — date très ancienne prouvée par de nombreux manuscrits de la même époque — attestée dans le quatrième par Éphrem Syrus et Aphraate — doit avoir existé antérieurement — prouvée par son accord avec le texte traditionnel — le petit Curetonien un combattant inégal — objection que le texte du Curetonien et de Lewis était le plus ancien — l’inexactitude de l’argumentation des Lewis — l’âge de ces manuscrits doit être décidé par le faits connus — Mepharreshe ou Évangiles distincts pour remplacer les Mehallete ou Évangiles mixtes de Tatien

CHAPITRE VII.

L’antiquité du texte traditionnel.

III. TÉMOIN DU TEXTE OCCIDENTAL OU SYRIO-BAS-LATIN.

Wiseman a tort de supposer que tous les anciens textes latins provenaient d’une seule tige — L’inférence PVIMA facie à partir d’une similitude de langage ouverte à l’illusion — contraste avec d’autres versions — table des manuscrits latins anciens, tels qu’ils sont utilisés par Tischendorf — pas de différence très générique — comparaison sous les trente passages d’essai — la variété des synonymes indique la variété des sources — témoignage direct d’Augustin et de Jérôme — des traductions ont dû être faites par tous ceux qui les voulaient dans le bilingue Empire romain — origine de l’idée de Wiseman dans une bévue étymologique — L’enseignement ultérieur de Diez — la déviation de la langue des manuscrits latins anciens due aux dialectes bas-latins de la péninsule italienne, l’Itala ' de saint Augustin étant dans le plus classique des manuscrits postérieurs Latin — Syriacisation du Codex Bezae et enseignement du Ferrar La corruption pré-évangélique a été transportée d’Antioche à Rome, et ensuite imposée dans les Évangiles — le problème synoptique — le Texte traditionnel ainsi attesté dès le début par les Pères et les Versions

CHAPITRE VIII.

Alexandrie et Césarée.

§ 1. Lectures alexandrines, et l’école alexandrine.

Texte, ou lectures ? — liste des premiers Pères alexandrins — les trente passages d’essai en bohaïrique — pas de manuscrits alexandrins de l’époque — instabilité — Origène figure de proue — élémentaire et critique — le berceau de la critique.

§ 2. L’école césarienne.

date de 231 apr. J.-C., date à laquelle Origène s’installa à Césarée — son témoignage aux deux textes — Pamphile — Eusèbe préfère vraiment le — La Palestine, une situation centrale — coalition de lectures — Les cinquante manuscrits d’Eusèbe probablement inclus toutes sortes — Acacius, plus probablement le scribe de B, et des six feuilles de א — le vélin fut d’un usage prépondérant à Césarée — un produit asiatique — des manuscrits plus anciens écrits sur papyrus — papyrus utilisé jusqu’au Xe siècle — la main cursive sur papyrus a conduit aux « Cursives »

CHAPITRE IX.

Les Anciennes Onciales. L’influence d’Origène.

§ 1.

Déférence superstitieuse à l’égard de B — et א — produits de l’école semi-arienne ou homéenne — (1) daté de cette époque — (2) condamné lorsque l’arianisme a été définitivement condamné — (3) d’accord avec l’origénisme — (4) produit à Alexandrie — colophons en א sous Esther et Esdras, et accord avec le Codex Pamphili — écrit en conséquence à Césarée.

§ 2.

Origène : — ses écrits très étudiés par les anciens — de la même classe que B et א , prouvé par divers passages — Gal. iii. 1 — Saint Matthieu, xiv. 19, xv. 35 — Saint Jean xiii. 26 — Saint Luc, iv. 8 — Saint Jean viii. Chapitre 38.

§ 3.

Caractère sceptique des trois

CHAPITRE X.

Les Anciennes Onciales. Codex D.

§ 1.

Parallèle et connexion entre les établissements du Canon et du Texte — fin de la polémique après le dernier concile général — l’origénisme enfin condamné — pas de repos dans l’Empire romain jusque-là — l’art d’écrire sur vélin alors perfectionné — existence de meilleures copies que B et א au début de la période onciale — A, Φ et Σ.

§ 2. Codex D

Caractère étrange — I. Assimilation sur une grande échelle — Saint Marc iii. 26 — Saint Luc, xix. 27 — S. Matt. xx. 28 — Saint Luc xiv. 8-10 — II. Licence extrême — Saint Marc, iv. 1.

§ 3.

Saint Luc iii. 23-38.

§ 4.

Saint Luc xxii. 20, et saint Marc xv. 43-4.

§ 5.

Saint Luc i. 65 — Saint Marc, xiv. 72, etc.

§ 6.

Mauvaises caractéristiques de D et de sa famille.

§ 7.

Maladresse et insipide chez les Vieilles Onciales.

§ 8.

Saint Jean ix. 36, xiv. 22, rue Saint-Matthieu. i. 18, Saint Luc xviii. 14, Saint Jean xvii. 2 - Les points délicats ainsi effacés

CHAPITRE XI.

Les dernières onciales et les cursives.

§ 1.

Nature de la Tradition — beaucoup de ruisseaux — grande période des deux Saint-Grégoire, Saint-Basile et Saint-Chrysostome — Canon de saint Augustin — Les onciales et les cursives ne diffèrent pas en nature — Les cursives sont assez différentes pour être des témoins indépendants — pas des copies de Cod. A — une petite minorité de vrais dissidents — ère de plus grande perfection à partir de la fin du VIIe siècle — l’expression par la majorité des onciales postérieures et les cursives du jugement établi de l’Église.

§ 2.

Le texte des Cursives n’est pas dégradé — (1) le Texte traditionnel a déjà prouvé qu’il remontait au premier — (2) n’aurait pas pu être formé à partir de matériaux inexistants — 3° supérieur au texte de B et א — prouvé par le consentement des Copies, des Versions, des Pères, et supérieur sous toutes les Notes de Vérité.

§ 3.

Saint Luc xix. 42.

§ 4.

Saint Matthieu. xx. 22 et 23.

§ 5.

Saint Matthieu, iv. 17-22, Saint Marc i. 14-20, Saint Luc v. 1-11.

§ 6.

Saint Marc, x. 23-24.

§ 7.

Saint Luc xvi. 9.

§ 8.

Saint Jean xvi. 13.

§ 9.

Saint Matthieu. viii. 5 à 13.

§ 10.

Saint Luc xx. 14.

§ 11.

La familiarité par collation avec les copies cursives révèlera l’excellence générale de leur texte

CHAPITRE XII.

Conclusion.

Récapitulation — quod semper, quod ubique, quod ab omnibus, le principe du texte traditionnel — un cas exhaustif — et très solide — des réponses aux objections — (1) l’antiquité de B et א — (2) les témoins doivent d’abord être pesés — (3) l’accusation de conflification, Eph. V. 30 — Moyens faibles — (4) La généalogie expliquée — qui n’est vraie que dans une mesure limitée — réduit certains groupes de manuscrits à un archétype chacun — l’avancée de ce moyen uniquement comme excuse pour B et א — qui étaient les fondateurs d’une obscure famille datant de Césarée, avec d’énormes lacunes dans leur descendance — généalogie parfaite du Texte Traditionnel à travers de nombreuses lignes de descendance — attestée à l’époque par de nombreux Pères — prouvée pas à pas jusqu’aux premiers temps — le texte traditionnel s’opposait au néologien de trois manières, savoir : — (I) large et profond contre l’étroitesse — (II) fondée sur des faits, non sur des spéculations — (III) s’accroît maintenant en force, au lieu de se dépérir chaque jour — le verdict de l’Église, et par conséquent Se reposant sur le Rocher

ANNEXE I.

RAYON DE MIEL — π μελισσίου κηρίου

ANNEXE II.

Ὄξος — Vinaigre

ANNEXE III.

Le jeune homme riche

ANNEXE IV.

 Saint Marc i. i

ANNEXE V.

Le caractère sceptique de B et א

I. Passages qui portent atteinte à la reconnaissance biblique de la Divinité de notre Seigneur

II. Tendance généralement sceptique

III. Faire preuve d’une obstination « philosophique » aux passages tendres

IV. Tentative de classicisation du grec du Nouveau Testament.

Annexe VI.

La Peshitta et le Curetonien

Annexe VII.

Les douze derniers versets de l’Évangile de saint Marc

Annexe VIII

Nouvelles éditions du peshitto-syriaque et de la Harkleian Versions

Index général .

Index des passages du Nouveau Testament COMMENTÉ

 

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« Tenet ecclesia nostra, tenuitque semper firmam illam et immotam Tertulliani regulam » Id verius quod prius, id prius quod ab initio. Quo propius ad veritatis fontem accedimus, eo purior decurrit Catholicae doctrinae rivus.

Proleg de la grotte . p. xliv.

« Interrogate de semitis antiquis quae sit via bona, et ambulate in ea. » — Jérém. Débloquer le niveau 16.

' In summa, si constat id verius quod prius, id prius quod ab initio, id ab initio quod ab Apostolis ; pariter utique constabit, id esse ab Apostolis traditum, quod apud Ecclesias Apostolorum fuerit sacrosanctum. — Tertull. adv. Marc. 1. iv. c. 5.