Page 176 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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ils étaient amenés à accepter qu’ils formaient un seul corps, non
seulement avec les apôtres mais aussi avec ces étrangers dont ils
parlaient miraculeusement les langues et dont certains faisaient
partie de l'équipe de Paul.
Stuart Olyott, le pasteur de l’Église baptiste de Lausanne,
explique d’une façon imagée pourquoi le baptême du Saint-Esprit
ne peut pas être une seconde expérience qui suppléerait à la
première. Il en est, dit-il, de la nouvelle naissance comme de la
naissance physique; lorsqu’un bébé vient au monde, il y vient au
complet, il ne lui manque rien. Ces tout petits pieds sont encore
si petits, mais ils seront peut-être ceux d’un athlète; ces petites
menottes deviendront peut-être celles d’une infirmière ou d’un
grand chirurgien; ce petit cerveau dans cette petite tête encore
toute fripée sera peut-être celui d’un illustre mathématicien.
Serions-nous moins complets et aurions-nous moins de
possibilités lorsque nous naissons d’en-haut, non de la volonté
d’un homme mais de Dieu ? Notre Père céleste nous aurait-il
moins bien faits que nos parents terrestres ? C’est ce que certains
voudraient nous faire croire. Ils viennent voir le bébé et nous
disent: "Oh, mais il lui manque les poumons, ou le foie, ou un
rein. Mais ce n’est rien, venez chez nous, on va lui en greffer un
!". Non merci. Quand Dieu nous régénère par sa Parole et son
Esprit, Il ne crée pas des monstres ou des avortons. Rien ne
manque au nouveau-né spirituel de la septuple bénédiction de
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