Page 174 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
P. 174
par le Juif exécré. La pire insulte qu’on pouvait faire à un Juif,
c’était de cracher par terre en lui disant: "Tu es un Samaritain"(Jn
8.48). Entre les deux parties la situation était on ne peut plus
explosive.
Un intervalle programmé
Si donc les Samaritains avaient reçu le Saint-Esprit dans cet état
d’esprit au moment où ils ont cru, le terrible fossé qui les séparait
se serait prolongé dans l’Église chrétienne. Pourquoi ? Mais parce
que la Pentecôte avait été un événement juif. L’Église qui était
née à Jérusalem ce jour-là était faite de croyants juifs. Si les
Samaritains avaient démarré leur propre groupe, leurs rivalités
ancestrales se seraient aussi perpétuées. C’EUT ÉTÉ LA
NÉGATION DU BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT, duquel il est écrit:
«Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit POUR FORMER
UN SEUL CORPS» ! Ces Samaritains devaient admettre que ce qui
se passait chez eux n’était pas une "Pentecôte samaritaine" et
qu’il n’y avait qu’une Pentecôte, une seule naissance de l’Église.
La Pentecôte à Jérusalem était le début d’un nouvel âge, tandis
que le réveil de Samarie n’était que l’entrée dans les bénédictions
de cet âge et non l’inauguration de cet âge. L’épisode de Samarie
était une croissance de l’Église et non une naissance. Il était
capital que tous, présents à Samarie, sachent qu’il n’y avait pas
deux Églises mais une seule. En ce faisant, le Saint-Esprit
renversait les barrières d’amertume et abattait le mur de
172