Page 21 - Saisissante realite du peche
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se tournant vers le péché qui réside en lui avec plus d’intensité.
Ainsi le péché n’est pas un degré moindre de bonté, mais un mal
positif. Ceci est enseigné clairement dans les Écritures. Celui qui
n’aime point Dieu, et cela s’applique à tous les êtres humains, est
ainsi caractérisé de méchant. L’Écriture ne connaît aucune
position de neutralité. Elle demande aux méchants de se tourner
vers la droiture, et même parfois elle parle de la droiture comme
une chute dans le mal; mais elle ne contient aucune indication
qu’ils peuvent être dans une position neutre. L’homme est soit
sur le bon côté ou sur le méchant côté de la clôture, il ne peut se
balancer entre les deux (Matt. 10:32,33; Luc 11:23; Jac. 2:10).
3- LE PÉCHÉ DÉTIENT TOUJOURS UNE RELATION PAR
RAPPORT À DIEU ET SA VOLONTÉ:
Les anciens dogmaticiens réalisèrent qu’il était impossible d’avoir
une bonne conception du péché sans le contempler dans une
relation avec Dieu et sa volonté. Ils soulignèrent fortement cet
aspect et parlèrent du péché comme étant «un manque de
conformité à la loi de Dieu». Ceci est sans aucun doute la bonne
définition formelle et juste du péché. Mais la question surgit: Quel
est le contenu matériel de la loi ? Que demande-t-elle ? En
répondant à cette question, il nous sera possible de déterminer ce
que le péché est dans un sens matériel. Maintenant, il n’y a
aucun doute que la demande centrale et primordiale de la loi est
«l’amour de Dieu» ou plus proprement «l’amour pour ou envers
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