Page 30 - JÉSUS SEUL
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bâton et ta houlette me consolent. Tu dresses une table devant moi, en
présence de mes ennemis; tu oins ma tête d'huile; ma coupe déborde. Oui, les
biens et la miséricorde m'accompagneront tous les jours de ma vie, et
j'habiterai dans la maison de L’ADMIRABLE pour l'éternité.» (Psaumes 23:1-6).
C’est ainsi que les relations de Dieu avec son peuple sont décrites en une
véritable parabole du Bon Berger. Ce titre réservé à celui qui doit venir, au
nouveau David, à JÉSUS SEUL.
Dans le Nouveau Testament, nous voyons qu'à l’époque de Christ, les bergers
étaient diversement jugés. On les assimilait facilement à des tueurs et à des
voleurs et ils faisaient partie des marginaux, mis de côté comme les publicains
et les prostituées. Parce qu’ils vivaient avec leurs bêtes et étaient souillés par
elles, ils étaient impurs rituellement et donc exclus de la synagogue et du
temple. Au tribunal, leur témoignage n’avait aucune valeur. Pourtant, reste,
dans la mémoire de tous, la prophétie du Pasteur à venir, du Messie Sauveur.
Jésus va accomplir cette prophétie. Et les bergers seront les «petits», les
premiers à qui sera fait l’annonce de naissance du Sauveur: ils sont
disponibles pour recevoir le Message de la Grâce. Ils sont les invités à l’étable
de la naissance (Luc 2:8-20). Les trois évangiles synoptiques présentent de
nombreux traits du pasteur, mais c’est en l'Évangile de Jean que cette image
va se déployer en particulier au chapitre 10 où Jésus se désigne lui-même
comme le Bon Berger. Il est le Pasteur parfait parce qu’il donne sa vie pour ses
brebis.
Nous avons un Berger Vigilant. Il est important que nous soyons conscients de
sa présence constante et de ses soins attentifs, afin de pouvoir affirmer avec
foi, de tout notre cœur: «Le Seigneur est mon Berger...» comme le proclamait
David avec confiance.
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