Page 81 - Nos bibles modrnes falsifiees
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“La  traduction  est  à  la  fois  plus  claire  (il  ne  s’agit  pas
               d’enfants, ni de siècles, au sens courant de ces termes, et
               pas  davantage de polygamie) et plus précise (il n’est pas

               question ici de monde à venir, et la  valeur la plus
               naturelle des temps des verbes est respectée)."
               Que comprendre? C’est ici-bas qu’il ne faut pas prendre de
               mari ou  de femme  si  l’on veut hériter du Royaume ?
               Quelle  confusion !  De  plus, on ne traduit pas  la Parole
               avec comme but principal  de respecter la valeur  des

               temps, mais bien de respecter la pensée de Dieu, à moins
               que cette dernière ne dérange le comité de rédaction.

               Autres exemples cités par les traducteurs de la NBS:

               “On préfère détresse à tribulation; obstiné, obtus ou entêté
               ont été  préférés  à l’expression  cœur endurci, tout en
               indiquant la métaphore en note.”
               Ce qui suit est édifiant.
               Dans l’introduction  de la NBS, la question est posée:
               Qu’est-ce que la  Bible ? Ils y répondent: Il n’y  a pas  de

               réponse neutre à cette question. Voici la réponse  du
               comité de rédaction:

               «En tout cela la Bible reste, aussi, un livre humain — au

               point  que théologiens  et philosophes l'ont souvent jugée
               trop humaine. Pourtant la tradition chrétienne, et les
               protestants y  ont insisté, reconnaît  dans tous  les textes
               qui la  composent  —  et  pas  seulement dans les discours
               attribués au locuteur « Dieu » — une parole  de Dieu, le



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