Page 46 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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V. La cinquième preuve est dans le verset-clé de ce CHAPITRE. Il
porte avec lui sa propre conclusion: "Celui qui parle en langues
ne parle pas aux hommes mais à Dieu" (1 Cor. 14.2). Sur un
point aussi capital, la pratique pentecôtiste de ce don est
déjà en complet porte-à-faux. C’est au moins aussi faux
que la glossolalie de leurs jumeaux charismatiques. Nous
l’avons lu: Une expérience, le "baptême du Saint-Esprit" qui
entraîne les âmes à pratiquer le contraire de ce que dit
l’Écriture, n’est pas du Saint-Esprit. Comme le descellement
de la clé de voûte d’une ogive surbaissée entraîne ipso-facto la
dislocation de tout l’ouvrage, cette première erreur sur le sujet
des langues, fait aussi s’écrouler tout le système (1) d’un seul
coup. "Comme une partie crevassée qui menace ruine et fait
saillie dans un mur élevé, dont l’écroulement arrive tout à coup,
en un instant: il se brise comme se brise un vase de terre, que
l’on casse sans ménagement, et dont les débris ne laissent pas un
morceau pour prendre du feu au foyer, ou pour puiser de l’eau à
la citerne"(Es. 30.13-14).
(1) Par "système" il ne faut entendre ici que ce qui, chez les
frères pentecôtistes, se rapporte au don des langues. Aucun
jugement n’est porté sur leur position fondamentaliste que
d’ailleurs nous partageons*. Nous ne contestons pas leur
prédication de l’évangile souvent très biblique, ni la sincérité d’un
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