Page 197 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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CHAPITRE 12
Les expériences
Ce qui maintient le plus de gens dans la croyance en la
permanence et l’actualité du don des langues, c’est moins le fruit
d’une connaissance biblique que l’argument, décisif selon eux,
des expériences.
Souvenons-nous de la réponse de ce pasteur confronté à la Bible:
"Je ne peux pas renier une expérience". C’est ce que m’a répondu
une femme catholique à qui je présentais la Bible: "Je reviens de
Lourdes, ce que j’y ai vu me suffit". De même, et au mépris des
enseignements de la Bible, des amis pentecôtisants m’ont
adressé une fin de non-recevoir au nom d’"évidences" qui les
satisfont. C’est ce qu’on appelle le subjectivisme ou la théologie
de l’expérience, plaie de notre siècle qui, telle une lame de fond,
emporte avec elle une partie du peuple de Dieu (Il est impossible
que le vrai peuple de Dieu soit emporter par la séduction du
parler en langues moderne. Le Seigneur dirige et protège ses
élus, seulement les réprouvés sont séduits par cette hérésie
satanique car «Dieu leur a envoyé une puissance d'égarement
pour qu'ils croient au mensonge afin qu'ils soient condamnés» - 2
Thes. 2:3-12). Sans doute est-on là devant une réaction à un
rationalisme desséchant et mortel. A un christianisme cérébral
répond maintenant un christianisme mystique où la
doctrine naît de l’expérience, des émotions, des visions, de
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