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CHAPITRE 12

                                                  Les expériences

               Ce  qui  maintient  le  plus  de  gens  dans  la  croyance  en  la

               permanence et l’actualité du don des langues, c’est moins le fruit


               d’une  connaissance  biblique  que  l’argument,  décisif  selon  eux,

               des expériences.



               Souvenons-nous de la réponse de ce pasteur confronté à la Bible:

               "Je ne peux pas renier une expérience". C’est ce que m’a répondu


               une femme catholique à qui je présentais la Bible: "Je reviens de

               Lourdes, ce que j’y ai vu me suffit". De même, et au mépris des

               enseignements  de  la  Bible,  des  amis  pentecôtisants  m’ont

               adressé  une  fin  de  non-recevoir  au  nom  d’"évidences"  qui  les

               satisfont. C’est ce qu’on appelle le subjectivisme ou la théologie


               de l’expérience, plaie de notre siècle qui, telle une lame de fond,

               emporte avec elle une partie du peuple de Dieu (Il est impossible

               que  le  vrai  peuple  de  Dieu  soit  emporter  par  la  séduction  du

               parler  en  langues  moderne.  Le  Seigneur  dirige  et  protège  ses

               élus,  seulement  les  réprouvés  sont  séduits  par  cette  hérésie


               satanique  car  «Dieu  leur  a  envoyé  une  puissance  d'égarement

               pour qu'ils croient au mensonge afin qu'ils soient condamnés» - 2

               Thes.  2:3-12).  Sans  doute  est-on  là  devant  une  réaction  à  un

               rationalisme desséchant et mortel. A un christianisme cérébral

               répond  maintenant  un  christianisme  mystique  où  la


               doctrine naît de l’expérience, des émotions, des visions, de




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