Page 196 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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3. - Ne pas être un signe pour les croyants (1 Cor. 14.22).
4. - Faire signe à "ce peuple" juif incrédule quant à la
vocation des païens (1 Cor. 14.21).
5. - Annoncer le feu d’un jugement à "ce peuple" (Es. 28.11-
13; 1 Cor. 14.21; Actes 2.3).
6. - Être concordant à son corollaire explicatif,
l’interprétation.
Si aujourd’hui, on nous présentait un don des langues portant en
lui la garantie biblique de ces six éléments, nous dirions aussi:
"N’empêchez pas de parler en langues". Mais au vingtième siècle,
ce minimum de six conditions ne se trouveront jamais réunies
dans aucun mouvement ou Église à la surface de la terre. Ce
qu’on nous propose aujourd’hui n’a rien à voir, ni de près ni de
loin avec le modèle scripturaire; ce n’en est que la grossière, la
très grossière contrefaçon. Et chacun devrait savoir à quoi les
contrefacteurs s’exposent. C’est la raison pour laquelle on ne
verra jamais un faussaire se présenter à l’Hôtel des Monnaies
pour y faire examiner ses fausses coupures. C’est pour la même
raison que les parleurs en langues d’aujourd’hui ne décolèrent
pas et anathématisent ceux qu’ils accusent de blasphémer contre
le Saint-Esprit, simplement parce qu’ils leur fournissent les
moyens bibliques et autres de soumettre leur "don" à la plus
impartiale des vérifications.
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