Page 161 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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les prémices de ce qui attendait le peuple quand il entrerait
dans la terre promise. C’était une preuve et un échantillon
de ce qui leur était réservé. De même, le Saint-Esprit est la
preuve, l’avant-goût, l’échantillon, les arrhes de ce qui nous
attend. Quelque enrichissantes qu’aient pu être nos
expériences dans le Saint-Esprit, les plus bénies ne sont
encore qu’un avant-goût. C’est une façon de dire que, pour
le croyant, le meilleur est toujours à venir. Il est triste pour
un homme que ses plus beaux jours soient derrière lui; pour
nous qui croyons en Christ il n’en est jamais ainsi: tout est
devant nous.
V. L’ONCTION de l’Esprit. "Celui qui nous affermit avec
vous en Christ, et qui nous a OINT, c’est Dieu" (2 Cor.
1.21). L’onction indique une mise à part pour le service. Elle
était pratiquée sur divers objets du culte (Ex. 30.26-29).
Dans l’Ancien Testament, les sacrificateurs, les rois et les
prophètes étaient oints pour le service qui leur était imparti.
Chez le Seigneur Jésus, cette onction n’était pas physique,
c’était celle qui venait directement du Saint-Esprit (Luc 4.18;
Actes 10.38). Elle le mettait à part pour le triple ministère
de Sacrificateur, Roi et de Prophète. Ses rachetés étant mis
à part pour Dieu, comme rois et sacrificateurs (1 Pi. 2.5, 9)
ils ont aussi reçu une onction spirituelle (2 Cor. 1.21) par la
venue de l’Esprit d’adoption dans leur cœur. De cette
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