Page 158 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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que Dieu donnait à Israël sans réserve; la possession c’était
ce qu’ils s’appropriaient. Ainsi en est-il du Saint-Esprit; Dieu
nous l’a donné et Il ne peut pas nous le donner plus, mais il
y a un sens où, ayant reçu le don, il faut faire de cet
héritage notre possession. Partout où il y a un donateur il
doit y avoir un récipiendaire. Ainsi le don, comme dans le
salut, ne devient propriété personnelle que lorsque nous le
prenons*. Il faut donc se l’approprier par la foi comme le dit
Galates 3.2,14:"C’est par la foi que nous avons reçu le
Saint-Esprit qui avait été promis". * Une telle interprétation
est subtile et dangereuse, elle néglige la nature dépravée de
l'homme et le fait qu'il est mort spirituellement à cause du
péché. Il ne peut donc «prendre» le Don de l'Esprit, pas plus
qu'un mort peut décider par lui-même de reprendre la vie.
L'homme a besoin d'être régénéré, il a besoin de naître de
nouveau pour recevoir la repentance et la foi, et non
l'inverse. Il importe de spécifier aussi qu'une personne ne
peut se repentir ni avoir la foi à moins d'avoir été destinée à
cela (Actes 13:48). La repentance et la foi sont des dons de
Dieu accordés aux élus dans les mérites du sacrifice de
Christ sur la croix. L'auteur prône l'hérésie funeste et
pernicieuse de l'arminianisme qui remet la grâce du salut
aux choix de l'homme issus de sa volonté qui est esclave de
la chair et du péché, ce qui est une perversion de la vérité et
un affront à la souveraineté de Dieu.
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